RECIT D'EXPLORATION

- CR de la sortie du 13/06/2009 par JB Chaffort

- CR de la sortie du 13/06/09 à la cascade de tuf (07)

Par JB Chaffort

Participants : Isabelle Perpoli, Patrick Serret, Jean-Baptiste Chaffort

Objectif : Découverte de la cavité et topo + photo

Le rendez vous est fixé avec Patrick à 9h30 à Ruoms en Ardèche et pour une fois nous sommes tous à l’heure (là je parle pour moi ;-) ), le temps de prendre un bout de pain pour le casse croûte et de regrouper nos affaires dans ma voiture et c’est partis. Nous montons sur les routes sinueuses d’Ardèche pour s’arrêter dans un champs et préparer nos kits, celui de Pat est déjà prêt, Isa prépare rapidement le sien et moi, discutant, téléphonant, mets un peu plus de temps à tout rentrer (j’ai une bonne excuse, c’est à cause de l’appareil photo que je dois aussi préparer et conditionner ! ;-))

De part la distance qui nous sépare de l’entrée de la grotte nous ne faisons qu’un voyage, les kits sont lourds et le soleil commence à bien chauffer. Le chemin est en pente et encombré, de plus il faut être silencieux car nous traversons des propriétés privé, c’est un vrai petit commando bien organisé : Patrick l’ouvreur aux aguets, Isabelle notre diplomate au cas où… et moi l’opérateur radio fermant la colonne (c’est vrai que j’avais de belles antennes qui sortaient du kit !).

En bas de la pente nous trouvons la rivière « labeaume » que nous remontons, remontons, traversons, remontons, retraversons pour enfin trouver sur l’autre rive une esplanade de roche (à l’ombre) où nous nous équipons après avoir séché.

Une fois déguisés, les bouteilles emballées dans les petits kits, nous attaquons l’escalade de <st1:metricconverter productid="12 m">12 m</st1:metricconverter> dont m’avait parlé Patrick, ce n’est pas les falaises d’Ombleze mais il faut être très vigilent car une chute serait mauvaise ici (il faudra un bout de corde pour la prochaine fois !)

Une fois monté, je suis surpris et j’éclate de rire en voyant LE sanglier Ardéchois vautré dans un gouilla à l’entrée de la grotte, c’est que sous nos déguisements ça « boue » par ce soleil qui s’élève.

Nous sautons tour à tour dans la piscine même deux par deux pour se remettre à une température acceptable avant d’attaquer l’exondé qui nous amènera au S1.

Le S1 n’est qu’une formalité, plus une voûte mouillante qu’un siphon et il se passerait aisément en apnée (Patrick nous a avoué l’avoir passé en combi short…..c’est un vrai guerrier !)

La galerie post S1 est de toute beauté, elle se prolonge par une faille étroite où l’on doit sortir en hauteur par une étroiture.

Plus étroite pour certains que pour d’autre…

Le départ de la galerie dans laquelle on arrive après l’étroiture se trouve <st1:metricconverter productid="5 mètres">5 mètres</st1:metricconverter> en hauteur au début de la faille, à équiper d’un autre bout de nouille pour monter le matériel sans tout faire racler dans la faille. (Ça fait deux nouilles)

Puis nous continuons et arrivons dans une galerie, oh je ne sais pas si je vous le dis, j’ai encore une fois éclaté de rire et brailler comme un veau, mais le jeune spéléo que je suis n’avait jamais vu autant de stalagmite aux formes…phalliques !

J’ai proposé à Patrick de la nommer « la galerie des pépous » une fois la topo faite, comme dédicace à mes deux

bat-divers qui se reconnaîtrons !

Ah oui la topo, c’était un objectif de notre sortie mais le mètre de Patrick n’a pas voulu rester dans sa poche du coup nous avons laissé tomber pour cette sortie, préférant nous concentrer sur le repérage des lieux au lieu de rechercher son bien.

Après cette galerie se trouve le départ du S2, d’une longueur d’environ 60m et profondeur –6m que nous avons plongé tous les trois, Patrick en premier (belle visi), Isa en deuxième (visi acceptable) et moi pour fermer la marche (j’ai pu voir un peu le siphon en me collant au plafond avant les arrivés de touille …).Nous laissons l’appareil photo au départ du S2.

Le siphon ne présente pas de difficultés, juste un passage bas mais pas d’étroitures et le retour se fera à l’aveugle.

Le S2 sort dans une grande salle où nous posons nos blocs puis Patrick commence à grimper en opposition, Isa le suit et glisse sur les parois en se rattrapant de justesse, nous avons eu bien peur et nous lui conseillons de nous attendre pendant le repérage car personne n’est venu ici depuis bibige et nous ne connaissons pas la suite (encore un bout de corde à mettre, ça fait trois). Nous continuons à grimper puis après une petite galerie horizontale on se retrouve devant une autre petite escalade qui se termine sur une étroiture (nouilles *4), Patrick passe, je suis par en haut après avoir hésiter à passer par une petite faille en bas, enfin la galerie redescend et nous arrivons devant le S3.Nous trouvons accroché en hauteur le fil de bibige qui s’arrête sur un caillou à l’entrée du siphon mais ne plonge pas. Je fais quelques apnées dans le siphon pour voir si il y a du fil qui traîne, rien, c’est vierge ou a reprendre !

Mes quelques mouvements dans le départ soulèvent rapidement une touille épaisse qui empêche de voir quoi que ce soit de plus donc nous rentrons pour aller retrouver Isa qui se faisait une petite sieste dans le noir.

Retour tranquille, nous retrouvons le mètre de Pat et la sortie après un peu plus de 3 heures sous terre. Nous mangerons sur la berge de labeaume en prenant soin de se rafraîchir car le soleil tape fort. Retour 45 mn de montée avec le matos mouillé, on en a chié !

Patrick nous a ensuite accueillis chez lui pour boire du frais, du chaud, des gâteaux et autre brioche préparée par Christiane que je remercie encore pour son accueil !!!

Bilan : la prochaine fois avec des cordes, spits, matériel topo …. Voir un petit bi en plus ….pour voir … ;-)

MERCI à David pour la lumière !                                                                                                                                                                                         

JB CHAFFORT

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