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Par belu07 le 25 Novembre 2008 à 08:20
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Cette émergence sous fluviale s'ouvrent au fond des gorges de l'Ardèche, à l'entrée du cirque de la Madeleine, en rive droite 200 mètres en amont du rapide de la Pastière. L'accès classique s'effectue par le sentier qui descend depuis la route touristique vers la Pastière. Un sentier plus à l'est conduit au camping naturiste des templiers.
L'accès le plus commode consiste à emprunter le téléphérique du camping des Templiers et de remonter l'Ardèche en canoë.
Historique
Dans les année 60, M.Gendrier et Iskanien, reconnaissent cette résurgence sur une centaines de mètres.
Le 26.04.1979, la cote 350m -40 est atteint par le S.C.Paris menée par F. Leguen..
Le 27.04.1979, F. Leguen pousse l'exploration jusqu'a 430m -50
1979, les Suisses perçoivent la surface après 610m -68 arrêt à -17
1980, O.Isler effectue une plongée de 5h43', emportant 17m3 d'air et atteint la surface après 50' de décompression 1 heure fut passée en surface.
L'actuel terminus, et revu plusieurs fois par Frédéric Badier et Pierre-Eric Deseigne (aucune suite n'est trouvé)..
Le 26.09.2005, dans le cadre des activité du CNPS, X. Meniscus et F. Badier, trouve le passage noyé dans la trémie terminal est explore 50m de galerie arrêt à -25 , 150mm de plongées.
Le 21. 03.2008, Xavier Méniscus, assister de George Stauch (D) et Patrick Serret, poursuit l'exploration de la galerie découverte par Fred Badier. et fais surface à la cote 800m. Arrêt sur rien !
Le 03.05.2008, l'équipe d'Eric Establie, dédicent de poursuivre l'aventure mais a la sortie du S1 ils sont stopper part une tenneur de CO² élever qui les empéchent de poursuit l'exploration.
Le 21.06.2008, Xavier Méniscus, assister par Frédèric Badier, Michel Conte, Eric Gélineau et Patrick Serret, retente la reconnaissance de la galerie exondé mais doit renoncer également.
Exploration
En bordure de la rivière, cette émergence est pénétrable par deux orifices dont l'un s'ouvre sous le niveau de la rivière.
L'entrée est à -2 mètres sous le niveau d'étiage de l'Ardèche. Derrière l'étroiture d'entrée, nous trouvons le véritable volume de la cavité : une salle de 10 mètres de diamètre, pour une hauteur de 3 mètres environ. Le sol est formé d'un amas de galets, de sable, de vase et de débris variés, charriés par la rivière. A 15 mètres, sur la droite en progressant vers le fond, se trouve un petit labyrinthe, menant à plusieurs cheminées exondées, très étroites. Une galerie spacieuse poursuit cette salle, entre - 12 et - 15 mètres. Au sol, des sédiments indurés indiquent un passé exondé de la source. Celle-ci a fonctionné en perte pendant un temps suffisamment prolongé pour creuser un petit canyon dans les remplissages. La source s'enfonce progressivement, en traversant des salles de 10 à 15 mètres de hauteur pour une largeur de 10 mètres, avant de se resserrer dans des passages où les bouteilles veulent cogner le plafond. En fait, nous franchissons une série de fractures perpendiculaires au trajet de la rivière. Une dernière salle à - 30 m, annonce la partie profonde. Nous sommes à 400 mètres de l'entrée dans une étroiture à - 40m. Derrière, la galerie s'enfonce inexorablement dans une très belle diaclase de 2 à 3 mètres de large. Le fond se trouve à - 70 mètres et nous sommes obligés de le passer car ce point est une étroiture (laminante). Derrière la galerie remonte dans un décor majestueux. Plus de sédiment, du rocher compact sur les parois formées d'un très beau calcaire massif. Au sol de cette diaclase, des blocs métriques jonchent la galerie qui remonte avec une pente de 80 degrés environ.
A -35, une cheminée remontée jusqu'à une surface (620m de l'entrée) ne donne pas de suite, alors qu'une galerie noyée de dimensions plus modestes (3x2m) bute sur une trémie à 640m, en contournant celle-ci on trouve la suite du réseaux découvert en 2005
S1: 800m -68, 1er cloche à 620m, passage de la trémie à -10, 2eme cloche à 700m.
Remarques
Les plongées dans la source sont soumises à autorisation (réserve naturelle).
L'accès à cette source est difficile et rend d'autant plus dangereuses les plongées.
Magnifique siphon de gros volume, avec comme assistants au départ, de magnifiques castors.
Karstologie
La source du Castor présente de son exutoire jusqu'à la cote –25 mètres environ, la trace très nette d'un écoulement libre qui a recreusé des sédiments ayant comblés partiellement la galerie. Il y aurait donc là, phase de creusement, puis remplissage, puis surcreusement en perte et maintenant après la remonté du niveau de base, fonctionnement en source pérenne. Ceci correspond sans aucun doute à l'époque ou le Rhône coulait 60 mètres plus profondément qu'aujourd'hui à l'occasion d'une régression méditerranéenne.
Le point bas est atteint à – 70 mètres, à l'intersection d'une faille N180 et d'une faille N50 qui impose une remontée rapide du conduit.
Il faut signaler des plafonds élevés dans les salles situées à –20 et - 40 mètres.
Mise à jour le : 14/10/2008
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