<o:smarttagtype name="metricconverter" namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags"></o:smarttagtype><o:smarttagtype name="PersonName" namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags"></o:smarttagtype>1 - Pompage de 1965 est première plongée.
2 - Rapport de sortie de Bob Destreille
3 - Font Vive Par Jean Marie Chauvet
4 - Font Vive au cœur de l'Ardèche Frédérique Badier et Patrick Serret
5 - Description et récit d'exploration Par François Tourtelier
6 - Grotte de Font Vive Par Gaby Hude et Xavier Méniscus
7 - Cloche de B. Destreille Par Patrick Serret et Xavier Méniscus
8 - Le retour des Charlots... Par Pierre Eric Deseigne
9 - Acte 1 : a Font et Vive la spèlèo Par Manu Tessanne
10 - Sa monte est sa descend... Par Stéphane Lips
11- Acte II : a Font et Vive la spèlèo à plusieurs Par Manu Tessanne
12- Font Vive exploration du 28/10/2010 Par Manu Tessanne
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1 - Pompage de 1965<o:p></o:p>
Après une première tentative infructueuse au mois de juillet 1965, une formidable mobilisation rassembla, sous la direction de P. Guigond, propriétaire à Grospierres, 5 tracteurs, 6 motopompes de 70 à 100 m3/h, 4 remorques de matériel et 200 personnes, volontaires et curieux ! Avec des poteaux télégraphiques et des traverses de chemin de fer, un pont de <st1:metricconverter productid="15 m" w:st="on">15 m</st1:metricconverter> de long est construit sur lequel s'engagent, l'un derrière l'autre, tracteurs et remorques ; une trouée est pratiquée dans le sous-bois et la broussaille et, le dimanche 22 aout, à 3 heures du matin, les premiers moteurs déchirent le silence, installés sur un radeau flottant au milieu de la vasque ou sur la berge.<o:p></o:p>
Un pareil effort aurait dû être mieux récompensé ; en effet, à 18 heures, la vasque était vide d'eau, encore qu'empuantit du gaz d'échappement des 6 motopompes rejetant en moyenne <st1:metricconverter productid="350 m3" w:st="on">350 m3</st1:metricconverter> d'eau à l'heure pendant une quinzaine d'heures, soit plus de <st1:metricconverter productid="5.000 m3" w:st="on">5.000 m3</st1:metricconverter> d'eau au total.<o:p></o:p>
A 18 heures donc, je m'engage (?) dans ce qui reste de la vasque et après <st1:metricconverter productid="5 m" w:st="on">5 m</st1:metricconverter>, rencontre le pertuis qui m'avait arrêté à la première plongée : mieux assuré, je réussis, en dégrafant une des bouteilles de mon appareil et en couchant celui-ci sous mon bras gauche, à me glisser, à frottements durs, entre les deux lèvres de calcaire espacées d'une trentaine de cm sur une longueur de plus de <st1:metricconverter productid="4 m" w:st="on">4 m</st1:metricconverter>.
Au-delà, le plafond, taillé dans un calcaire très blanc, se relève et me permet d'avancer à grands coups de palmes. La galerie plonge toujours et bientôt une deuxième étroiture se présente. Je m'insinue lentement, centimètre par centimètre, dans cette chatière et, enfin, je passe. Grosse déception : au-delà, la galerie plonge à nouveau aussi loin que peut porter ma lampe soit au moins <st1:metricconverter productid="20 m" w:st="on">20 m</st1:metricconverter>. Dans une deuxième tentative, Michel Guicherd refait le parcours et explore une galerie.<o:p></o:p>
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2 - Rapport de sortie<o:p></o:p>
Rapport sur les recherches subaquatiques réalisée à <st1:personname productid="la Font Vive" w:st="on">la Font Vive</st1:personname> (Bob Destreille)<o:p></o:p>
Le 16/08/1970<o:p></o:p>
De passage dans la région et sur les indications d'un camarade, j'effectue une plongée dans la vasque d'entrée.<o:p></o:p>
A -8m s'ouvre une galerie fortement déclive (+ ou - 50°) dont le plancher est constitué par un éboulis de petits cailloux roulés. Par endroits, cet éboulis rejoint presque le plafond et rend le passage infranchissable.<o:p></o:p>
Eau très limpide<o:p></o:p>
Température de 11,4°<o:p></o:p>
Profondeur atteinte : 13m<o:p></o:p>
Orientation de la galerie SSE<o:p></o:p>
Durée de la plongée : 17'<o:p></o:p>
Faute de moyens, je dois reporter à plus tard la suite de l'exploration.<o:p></o:p>
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Le 31/03/1971<o:p></o:p>
Muni d'une pelle-pioche et en "déséquipé", je m'efforce de déblayer un passage au travers de l'éboulis. Une demi-heure de dégagement intensif me permet de progresser de 3 à 4m. Grâce à la forte pente, les cailloux fluent facilement vers le bas ; quelques avalanches se produisent mais sans pour autant me couper le chemin du retour<o:p></o:p>
Température de 8,7°<o:p></o:p>
Profondeur atteinte : 15m<o:p></o:p>
Développement à partir de la surface : 26M<o:p></o:p>
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Le 06/04/1971<o:p></o:p>
Même technique de déblayage, mais rendue un peu plus difficile par manque d'espace. Après 35' j'entrevois un élargissement praticable du passage.<o:p></o:p>
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Le 07/04/1971<o:p></o:p>
Poussant la bouteille d'air en avant, je m'insinue dans le passage ouvert précédemment et à -19, je parviens au bas de la masse d'éboulis. De section importante (+ ou - 3m sur 2) et exempte d'alluvion, la galerie continue selon une direction SSE constante. je m'y engage mais la bouteille, le dérouleur et le phare tenus à bout de bras, rendent la progression fort malaisée s'y ajoutent les manœuvre d'équilibrage au gilet et les observations constantes et multiples. Sur une quarantaine de mètres et plus ou moins horizontale, la galerie présente plusieurs diverticules secondaires et apparemment sans importance dans un desquels, j'ai la surprise de découvrir une énorme anguille.<o:p></o:p>
Conclusions<o:p></o:p>
Développement total de 75m pour une profondeur maxi de 24m<o:p></o:p>
Direction SSE constante.<o:p></o:p>
L'éboulis est limité mais risque de gêner considérablement une exploration subaquatique à effectuer normalement équipé et que tout suppose être très conséquente.<o:p></o:p>
Débit constant de <st1:personname productid="la Font Vive" w:st="on">la Font Vive</st1:personname> mais sans alimentation connue dans l'important massif de <st1:personname productid="la Serre. L'hypothèse" w:st="on">la Serre. L'hypothèse</st1:personname> vraisemblable d'une eau de condensation alimente <st1:personname productid="la Font Vive" w:st="on">la Font Vive</st1:personname> supposerait l'existence de vastes cavités hypogées.<o:p></o:p>
La limpidité constante des eaux, notamment lors des crues, serait due à de très grands espaces noyés faisant office de bassins de décantation.<o:p></o:p>
Par manque de temps, les recherches sont remise à plus tard.<o:p></o:p>
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Le 10/08/1973<o:p></o:p>
cette plongée est exclusivement consacrée à redéblayer le passage en partie comblé par les crues hivernales je fixe ma cordelette au-delà de l'éboulis.<o:p></o:p>
Durée 50'<o:p></o:p>
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Le 11/08/1973<o:p></o:p>
Je suis muni d'un touret de 145m de cordelette dont je fixerai l'extrémité à celle du filin précédemment immergé, gagnant ainsi une bonne quarantaine de mètres. Ayant dépassé l'éboulis, je m'équipe bouteilles sanglées au dos et fonce ensuite vers l'inconnu. La section de la galerie devient plus importante, tandis que disparaissent les conduits latéraux. Extrêmement limpide, l'eau permet une visibilité d'au moins 25m. La roche est claire et corrodée en becquets et aspérités relativement tranchantes, mais assez fragiles. Le couloir se poursuit avec une alternance d'aspect diaclasé et de conduite forcée; le relief s'accentue et les creux se tapissent de zones sableuses que j'ai soin d'éviter; le dévidoir s'épuise de plus en plus vite dans un accompagnement métallique accéléré. Le bruit sourd des bulles d'air se précipitant vers les voutes fait penser à de lointains et inquiétants éboulements. J'amorce une descente rapide à laquelle succède une salle, grande et régulière et qui semble être la base d'un énorme puits; -29m et ma réserve de cordelle est épuisée; un éperon rocheux m'empêche de distinguer la suite. Ayant fixé le fil d'Ariane à la paroi, j'entame le retour dans une eau par endroits légèrement troublée.<o:p></o:p>
Durée de la plongé : 37'<o:p></o:p>
Distance parcourue : 180m<o:p></o:p>
profondeur maxi : -29<o:p></o:p>
Consommation d'air : 2m3 et demi<o:p></o:p>
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Le 13/08/1973<o:p></o:p>
L'importance du puits terminal entrevu incline à croire à une possible émergence. Je reprends donc l'exploration avec 50m de filin supplémentaire. Malgré les 48h écoulées depuis ma dernière incursion, l'eau ne s'est pas entièrement décantée aux endroits sableux. Ayant raccordé le dérouleur à l'extrémité de la cordelette, je remonte le puits suivant une quasi-verticalité; à -15, le puits se ramifie en deux embranchements à peu près équivalent. J'emprunte celui de gauche qui se transforme en importante diaclase et, très vite, j'aperçois le classique miroir trahissant la présence d'une surface libre, j'émerge enfin dans une petite salle d'accès facile et de quelques mères de hauteur. Avec prudence, je constate que l'air semble respirable, la roche est partout concrétionnée en petites nodosités brun claires, vers le haut, existe un passage SSE mais seul et sans certitude absolue quand à la qualité de l'air, je ne puis m'engager plus en avant.<o:p></o:p>
Après un séjour de 3' hors de l'eau, je reprends le retour à toute allure, non sans avoir au préalable solidement fixé ma cordelette. Au delà du puits et par -25 j'éprouve un début d'essoufflement rapidement surmonté grâce à une manoeuvre du gilet. Au sortir de l'eau, je ressens un mal de tête intense, semblable à ce que j'ai dèja éprouvé après une série de plongées intensives, mais sans pouvoir l'attribuer soit à la plongée elle-même, soit a l'air respirer au delà du siphon<o:p></o:p>
Durée de la plongée : 33'<o:p></o:p>
Distance parcourue : 215m<o:p></o:p>
Consommation d'air : 2m3 ,4<o:p></o:p>
Conclusions<o:p></o:p>
L'importance du siphon et la possibilité démontrée de grandes découvertes, exigeant une expédition minutieusement préparée, par une équipe de plongeurs spéléologues expérimentés. L'élimination d'une grande partie de l'éboulis initial est indispensable pour ; gagner du temps, transport du matériel, sécurité en cas de retour urgent... Cette élimination est aisée grâce à l'emploi d'une suceuse (air lift)<o:p></o:p>
Analyse de l'air post siphon : présence éventuelle de CO2, proportion normale de 02.<o:p></o:p>
Installation de deux relais de bouteilles dans le siphon.<o:p></o:p>
Utilité d'une ligne téléphonique en travers du siphon.<o:p></o:p>
Exploration proprement dite se fera par trois coéquipiers. La nature du calcaire et la qualité du concrétionnent autorisent l'espoir de grandes cavités richement décorées.<o:p></o:p>
Je souligne l'aide et l'encouragement que les autorités locales n'ont cessé de me prodiguer au cours de mes tentatives.<o:p></o:p>
3 - Font Vive Par JM Chauvet<o:p></o:p>
Compte rendu d'exploration du 01/11/1980<o:p></o:p>
Le passage en décapelé du laminoir d'entrée de -9 à -18 donne accès à une galerie de 1,5 x 1,5 qui au bout de 100m s'évase et atteint la dimension de 3,5 x2,5m environ, dimensions qui seront à peu près stables jusqu'à 300m de l'entrée. A 200m, l'exploration de la cheminée reconnue par B. Destreille n'a pas donné un grand espoir de continuation la cheminée est en réalité une faille qui à été évidée par le bas, car un affluent de petites dimensions à été visité sur une cinquantaine de mètres environ (arrêt sur siphon). Néanmoins, la faille reste à escalader (une dizaine de mètres).<o:p></o:p>
La continuation du siphon se fait à la cote -25 au bas de la cheminée. A 270m, je retrouvais le terminus de Lucienne Golenvaus du Spélèo Club deNamur (Belgique). Après avoir amarré ma ficelle, je continue l'exploration dans une galerie légèrement remontante pour déboucher à 320m dans une cloche d'équilibre, à -3m, le départ d'une galerie s'amorce, galerie que je suis sur 60m pour déboucher dans une grande cheminée. A 2m au dessus du siphon, 10m de galerie m'amènent à un autre siphon que je plonge et je retrouve ma ficelle.... Le siphon semble être terminée sur une étroit boyau de 3m (en visibilité). Il ne restait plus que les escalades dans les cheminées la 1er se termine sur une étroiture, la seconde de 16m devait me mener à une galerie supérieure, très lavée, qui sert de trop plein quand le boyau ne suffit pas au passage de l'eau lors des crues. Après 70m de progression dans la galerie de section 2 x 2m, la descente d'un puits de 12m, suivi par un autre de 6m, m'amène dans une galerie remontante ou une suite de plusieurs escalades (dont une de 11m verticale) me permet d'atteindre la cote +46m. Après une courte galerie et la descente de plusieurs ressauts, je devais me heurter à un très beau siphon (implongé à ce jour...)<o:p></o:p>
Le développement de ce réseau est passé de 270m à plus de 750m.<o:p></o:p>
Plongeurs : JM Chauvet, A. Piedoy<o:p></o:p>
Ont collaboré : C. Albertini (FJS), B. Legrand (GSVans)<o:p></o:p>
Note de la rédaction <o:p></o:p>
Pourquoi publier deux compte rendu de plongé datant respectivement de 20 et 10 ans ?<o:p></o:p>
Pour deux raisons :<o:p></o:p>
Font Vive reste l'une des plus belles émergences du département et le rapport d'exploration de Jeannot n'a jamais été publié<o:p></o:p>
Au mois de mars 1989, le terminus n'a toujours pas été franchi (F. Poggia s'y emploie...)<o:p></o:p>
Il est intéressant de noter l'évolution des techniques de progression entre les conseils de B. Destreille et le rapport de Jeannot...<o:p></o:p>
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4 - Font Vive au cœur de l'Ardèche Frédérique Badier et Patrick Serret
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C'est ici qu'en <st1:metricconverter productid="1980, a" u6:st="on"><st1:metricconverter productid="1980, a" w:st="on">1980, a</st1:metricconverter></st1:metricconverter> la tombée de la nuit que j'ai eu mon coup de cœur pour la plongée souterraine…. En effet a cette époque nous rentrions d'une sortie spéléo, nous nous étions alors arrêtés pour voir la vasque de Font Vive, et c'est à ce moment là qu'arriva le plongeur Jean Marie Chauvet. Ses phares éclairaient alors la vasque lui donnant un aspect vert/bleu, c'était une ambiance magique, je n'avais encore jamais ressentis une telle attirance. Les jours, les mois, les années, se sont écoulés, depuis je m'étais équipé et moi aussi je pouvais franchir le miroir… Etant venu a plusieurs reprises seul ou accompagné, je n'avais encore jamais put franchir le laminoir d'entrée. Grâce au travail des stéphanois qui depuis quelque temps se sont concentrés sur la réouverture du passage, j'allais enfin pouvoir découvrir cette source.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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Fred Badier et Patrick Serret (2x10l) Visibilité 5m.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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Plus de 10 ans se sont écoulés depuis JM. Chauvet et A. Piedoy qui exploraient alors la sortie du S1 et l'exondé jusqu'au S2. Depuis l'exurgence a vu bien du monde se lancer dans la vasque d'entrée pour entrevoir ce magnifique réseau noyé. Mais encore moins ont eu la chance de voir le S2. J'avais moi aussi rêvé devant l'aventure, mais très vite arrêté à -12. C'est alors que Fred Badier me reparle de Font Vive, mais je ne prends pas sont défi au sérieux. Désobstruer le laminoir ! Grâce au travail de l'équipe a Fred le laminoir et enfin praticable. Je vais pouvoir à mon tour découvrir cette source. J'attend Fred en bas du laminoir et nous partons ensemble fouillant de droite et de gauche a la recherche d'un départ oublié, au bout de 100m Fred me demande de regarder ses bouteilles ! Je constate qu'un de ses flexibles est mal vissé ! Nous décidons de rentrer. Cette fois l'aventure semble réalisable il faudra revenir et s'y tenir…<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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Fred Badier et Patrick Serret (3x9l) + Narguilé pour le laminoir. TPST: 4h30, S1:29' / S1: 21'<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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Nous revoilà… Nous ne sommes pas les premiers « Patrick Toulouze » un plongeur de Marseille et là aussi ! Nous nous équipons, Fred passe le premier afin d'ouvrir le dernier passage rebouché volontairement la dernière fois. Je le rejoins avec le kit de matériel. Je passe devant et profite de la magnifique clarté de l'eau. Le siphon prend des proportions beaucoup plus grandes que la première partie, en revanche les dernier 50m sont assez touilleux. Amarrant notre matériel de plongée à la corde de la première escalade, je rejoins Fred qui est déjà en haut, l'acétylène est bien agréable. Rapidement nous atteignons le premier puits que nous équipons, la corde est trop courte ! Nous enchaînons avec la deuxième. Nous laissons en place deux cordes avec deux plaquette + sangle. Nous progressons dans la galerie des gours, puis attaquons la deuxième escalade ou Fred s'est arrêté l'autre jour en solo devant l'étroiture verticale. (Étroiture sélectivement naturelle). Amarrage de la corde sur deux AN, nous laissons sur place le kit et la trousse à spits, plus des mousquetons et des plaquettes. Descente d'un nouveau ressaut et nouvelle escalade. Mais nous n'avons plus de matériel. Arrêt au bas de la grande diaclase de 12m. Retour au S1 RAS, mais en sortant de l'eau je sort avec un terrible mal de tête ! Certainement dû a des sinueux capricieux !<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
PS : Deux départs ont été reconnus au bas du ressaut de l'escalade de l'étroiture !<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Fred Badier (2x18l) et Patrick Serret (3x9l)<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Matériel : 1x12l pour le narguilé, 2x9 pour élargir le laminoir, 1x5l relais, 2x7l pour le S2 et 1 kit de matériel.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
22' pour passer le S1, 3h post siphon, 26' pour le retour dans le S1<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
1 mois plus tard.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Après une longue préparation, Fred s'équipe pour élargir le laminoir, les bruits vont bon train sur notre projet Font Vive. Les 2x7l sont descendu au narguilé. Je rejoint Fred avec le matériel, puis nous traversons en cours de route nous échangeons nos sac ! Cette fois le doute s'installe y a-t-il du courant dans le siphon ? Nous abandonnons notre matériel de plongée et commençons le portage des bouteilles, l'équipement installé lors des plongées précédentes nous facilite bien la progression et surtout sécurise le parcours ! Nous laissons un peu de nourriture au bas de l'étroiture verticale. Deux heures plus tard nous atteignons le S2. Le retour aurait put s'effectuer sans problème si je ne m'étais pas coincé dans l'étroiture vertical. Explos en cours !...<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Le lendemain.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Ca y est, c'est le grand jour. Il est 14h nous avons passé la matinée a gonfler, Pierre Verdeille nous a rejoint on ne sera pas trop de trois pour ressortir le matériel, on s'équipe et on se retrouve en bas du laminoir, la traverser du S1 sera une balade puisque nous n'avons rien a transporter malheureusement la visibilité n'est que de 2m. A la sortie du S1 nous préparons un kit pour Fred, une heure et demi plus tard nous sommes devant le S2. Nous aidons Fred à s'équiper et le voilà qui disparaît ! Notre imagination à le temps de cogiter sur les diverses options que Fred rencontrera sur sa progression, finalement voilà Frédéric qui revient une heures et demi plus tard. Nous l'aidons à remonter et l'écoutons ! Muni d'un bi 7l il effectue une descente a -15m d'où il enquille une galerie sur 60m progression -12, jusqu'à une bifurcation à 110m. Progressant alors dans la branche de droite (sud) il fait surface à 160m -15 après 15' de plongée. Il se déséquipe et remonte un toboggan sur 3m puis un R:3m, et progresse dans un méandre environ 160m, nouveau R2 galerie R6, R8, arrêt sur S3 qui ne semble pas plonger !. Au retour il explore la branche de gauche (nord) sur 40m et fait surface : 150m -15 mais n'explore pas l'exondé ! Toboggan argileux ! Suite a son récit nous faisons une pose restauration, puis nous rebroussons chemin. Encore le S1 à franchir et c'est fini, l'étroiture de sortie est de plus en plus étroite ! Je suis ravi de la franchir pour la dernière fois en attendant de revenir …<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
PS : Tout les puits, ressauts et escalades sont équipés.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Patrick Serret
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5 - Description et récit d'exploration
Par François Tourtelier
Il est 9 h 00, lorsque je m’immerge dans la vasque d'entrée de Font - Vive accompagné de Patrick et de Claude. Nous sommes lourdement chargés car nous emportons tout le matériel pour la plongée du S3. Le premier siphon franchi, nous progressons jusqu’à l’étroiture verticale. Le passage se fait sans difficulté ou presque (décapelage du casque obligatoire).<o:p></o:p>
Nous acheminons ensuite jusqu’au le S2 un bi <st1:metricconverter productid="4 L" w:st="on">4 L</st1:metricconverter>, une <st1:metricconverter productid="6 L" w:st="on">6 L</st1:metricconverter> et le matériel nécessaire pour plonger le troisième siphon. La vasque du siphon 2 est une superbe diaclase qui descend à pic jusqu’à - <st1:metricconverter productid="15 m" w:st="on">15 m</st1:metricconverter>. J’endosse le bi <st1:metricconverter productid="4 L" w:st="on">4 L</st1:metricconverter>, attache la <st1:metricconverter productid="6 L" w:st="on">6 L</st1:metricconverter> en relais, dernières vérifications, un petit signe, et c’est parti. Je me coule le long du fil, la visibilité est plutôt bonne (6 à <st1:metricconverter productid="7 m" w:st="on">7 m</st1:metricconverter>).<o:p></o:p>
J’arrive à la bifurcation mentionnée par F. Badier et continue la progression dans le conduit principal. La sortie est délicate. Je me déséquipe et poursuis par une conduite forcée parsemée de gours jusqu’à la vasque du S3. Je me re-équipe et me glisse à l’eau.<o:p></o:p>
Ce siphon s'avère être très court et ne constitue qu’un verrou liquide (Longueur : <st1:metricconverter productid="20 mètres" w:st="on">20 mètres</st1:metricconverter> / Profondeur : - <st1:metricconverter productid="2 m" w:st="on">2 m</st1:metricconverter>). Il est prolongé par un lac de <st1:metricconverter productid="40 mètres" w:st="on">40 mètres</st1:metricconverter> de longueur où une galerie sur ma droite part en escalade. Cela semble être la galerie principale. Devant moi, j’explore une galerie fossile très basse sur <st1:metricconverter productid="50 m" w:st="on">50 m</st1:metricconverter>. un petit ressaut de <st1:metricconverter productid="2 m" w:st="on">2 m</st1:metricconverter> se prolonge dans une diaclase protégée par une étroiture. J’aperçois la suite en hauteur mais je fais demi tour pour revenir dans la galerie principale. Au départ du lac, j’escalade donc la paroi qui remonte sur plus de <st1:metricconverter productid="25 m" w:st="on">25 m</st1:metricconverter>. Dans les plafonds, on peut apercevoir des mini cheminées bien circulaires. Arrivé en haut de la diaclase, la galerie se prolonge<o:p></o:p>
Celle ci est assez déchiquetée au sol, témoignant d’une forte activité du réseau. On observe d’ailleurs plusieurs niveaux de surcreusement. La galerie se poursuit ponctuée de ressauts. Une autre partie horizontale me mène au bord d’un puits de <st1:metricconverter productid="4 m" w:st="on">4 m</st1:metricconverter>. Au bas de ce puits, j’aperçois une laisse d’eau qui pourrait être le départ du S4. Ne disposant plus d’assez de matériel pour équiper ce puits, je décide de faire demi tour.<o:p></o:p>
Le retour se fait rapidement. A 21 h 00, nous sommes dehors. Nous envisageons déjà la suite à donner car désormais, nous savons qu’il suffit d’emporter un bi <st1:metricconverter productid="4 litres" w:st="on">4 litres</st1:metricconverter> pour franchir S2 et S3. La suite sera très certainement découverte lors des prochaines explorations. Quoi qu'il en soit, nous levons la topo des <st1:metricconverter productid="700 mètres" w:st="on">700 mètres</st1:metricconverter> de nouvelles galeries découvertes après le S3 que nous baptisons réseau "pti’Paul".<o:p></o:p>
Cette exploration a demandé un peu plus de douze heures d’efforts. Mes deux coéquipiers sont totalement conquis par la beauté et par les difficultés techniques de ce réseau.<o:p></o:p>
Participants du GEK : François Tourtelier (plongeur de pointe) ; Claude Martin et Patrick Mugnier (plongeurs porteurs).<o:p></o:p>
<xml><u2:worddocument><u2:punctuationkerning><u2:validateagainstschemas><u2:compatibility><u2:breakwrappedtables><xml><u4:worddocument><u4:punctuationkerning><u4:validateagainstschemas><u4:compatibility><u4:breakwrappedtables><u4:snaptogridincell></u4:snaptogridincell></u4:breakwrappedtables></u4:compatibility></u4:validateagainstschemas></u4:punctuationkerning></u4:worddocument></xml></u2:breakwrappedtables></u2:compatibility></u2:validateagainstschemas></u2:punctuationkerning></u2:worddocument></xml>
<u1:p></u1:p>
<o:p></o:p>
6 - Grotte de Font Vive<o:p></o:p>
par Gaby HUDE, Xavier MENISCUS<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Après nos aventures dans le vercors nous décidons après plusieurs plongées en Ardèche, d'explorer la résurgence de Font Vive .Les différents récits , la beauté des lieux , et le travail de topographie nous incitent à partir pour de nouvelles aventures dans ce réseau.<o:p></o:p>
Dans cette première étape de l'exploration de la grotte de Font Vive, il nous à fallut plus de 56 H de travail sous terre, qui se sont déroulée comme cela :<o:p></o:p>
Reconnaissance :<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Dimanche 20 Janvier 2002<o:p></o:p>
Il est 10h25 lorsque nous arrivons au bord de la vasque . Il fait froid , la neige a pris le dessus sur la végétation mais nous restons toujours aussi admiratif devant la clarté de l'eau. Nous nous motivons et commençons à s'équiper les pieds dans la neige et le corps pétrifié par le vent glaciale qui souffle par rafale . Nous endossons nos 2x12l avec nos 4l à l'anglaise et nous partons pour une reconnaissance après le S1 . Je suis juste derrière Stéphane et j'en profite pour admirer ce si beau siphon de couleur marron / beige parsemé de petits blocs qui animent cette galerie .La taille de ce siphon par moment s'agrandit (2m/3m) et grâce à mon éclairage je vois cette magnifique roche qui défile sous mes palmes . Nous sortons du S1 et commençons notre progression après une vérification des cordes et du fil d'Ariane détendu . Nous avons déjà oublier le froid de l'extérieur et la beauté des lieux nous encourage dans cette nouvelle aventure .<o:p></o:p>
Après plusieurs montées et descente sur corde à faire suivre tout notre attirail de plongée nous arrivons devant cette mystérieuse étroiture verticale . Stéphane l'observe et me donne ses premiers sentiments . Je décide de m'engager dans celle ci après avoir enlevé tout mon matériel ainsi que mon casque . Au bout de 10mn d'effort je finis par trouvé la bonne clef de cette étroiture et équipe ce passage en corde. Après avoir tiré tout le matériel , Stéphane avec ses <st1:metricconverter productid="1,95 m" w:st="on">1,95 m</st1:metricconverter> et ses <st1:metricconverter productid="100 kg" w:st="on">100 kg</st1:metricconverter>, quitte sa combinaison Néoprène et commence à négocier des coudes et des jambes pour accéder à ce passage difficile . Après 2 heures d'effort, plusieurs tentatives et malgré sa ténacité nous sommes obligés de faire marche arrière et nous prenons, après une pose casse croûte, le chemin retour.<o:p></o:p>
Nous commençons déjà à penser à notre prochaine sortie et trouvons rapidement le S1 ou la visibilité est nulle . Nous arrivons à la sortie du siphon et Stéphane m'aide à passer l'étroiture d'entrée . Puis nous nous dirigeons<o:p></o:p>
rapidement vers la voiture pour nous réchauffer et nous alimenter .<o:p></o:p>
( Heure de sortie : 20h25 )<o:p></o:p>
(T.P.S.T : 10H )<o:p></o:p>
Désobstruction de l'étroiture <u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Nous somme le Dimanche 3 février 2002. Xavier et Stéphane ont décidé d'agrandir l'étroiture, pour pouvoir faire passer le plus de matériels et perdre le moins de temps possible à la franchir pour nos petit gabarit, et surtout, que Stéphane puisse, lui aussi, passer.
La méthode retenue, sera de la casser avec un petit marteau piqueur, branché sur un 1er étage de détendeur, à une bouteille de plongée. C'est Xavier, Scaphandrier de son métier, qui utilise souvent ce genre d'engin sous l'eau, qui en a eut l'idée et qui l'a bricolé.
Ce matin, là, ils plongent ensemble dans Font vive avec 2 x <st1:metricconverter productid="6 litres" w:st="on">6 litres</st1:metricconverter> chacun, pour agrandir le passage. Pour Xavier, c'est sa 1er sortir après son plâtre ( voir Spéléo Mag N°40 ), et c'est lui qui commence à casser la roche le premier.<o:p></o:p>
L'endroit est vraiment très étroit, et il est difficile de bien se positionner pour pouvoir bien travailler. Il se chargera de faire en sorte que l'on puisse se m'être debout à l'intérieur, en enlevant ce qui coince les épaules. Une fois sa bouteille vide, Stéphane prendra sa place et, lui, se chargera d'agrandir pour que son large thorax puisse passer. Les éclats de roche sautent de partout, et blessent Stéphane au front. Le sang coulera abondamment, sur son visage, faisant craindre le pire. Mais rien de très grave, et une fois l'étroiture passée, et arrivés devant les eaux du S2, il aura complètement oublier cette mésaventure. Mais avant cela, il leur aura fallu progresser dans plusieurs ressauts, puits et vires, qu'il faudra rééquiper lors d'une prochaine sorti. Ne pouvant aller plus loin, ils feront demi tour.<o:p></o:p>
Le retour sera difficile pour Xavier qui manque de condition physique, dut à sa cheville déplâtrée 15 jours plus tôt, par la chaleur et la déshydratation. 2 bouteilles d'eau trouvées, sur leur chemin, seront grandement appréciées. Le S1 ne sera qu'une formalité, et sur le sentier qui mène au voiture, s'est au tour de Stéphane de se faire une grosse entorse, en glissant sur une racine, avec tout son matériel de plongée sur le dos.<o:p></o:p>
Je crois qu'on a dus l'entendre crier de douleur sur plusieurs km !<o:p></o:p>
( Heure de sortie : 18h15 )<o:p></o:p>
T.P.S.T : 8 Heures<o:p></o:p>
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Le ré-équipement<o:p></o:p>
Nous sommes le 8 Mars 2002 , il est 11H30 lorsque j'arrive à la résurgence de Font vive , je décharge tout mon équipement de la voiture et j'en profite pour faire une pause casse croûte . Avant de me métamorphoser en grenouille souterraine j'emmène mon BI 12l qui me servira à franchir le S1 (380m ; -28 )<o:p></o:p>
Je profite de cette instant pour apprécier le paysage qui m'emmène vers cette vasque transparente et de couleur turquoise entourée d'oliviers sauvages et de buis . Pour cette excursion souterraine STEPHANE ROUSSEL et XAVIER MENISCUS doivent me rejoindre vers 18H entre le S1 et le S2, après leur journée de travail.<o:p></o:p>
Après un habillage laborieux et un inventaire rapide du matériel nécessaire pour améliorer l'équipement des différents ressauts et puits , je me dirige vers la vasque d'entrée.<o:p></o:p>
J'endosse mon scaphandre , je me glisse dans l'eau et pénètre dans les entrailles de la terre .Une étroiture d'entrée me fait accéder à ce siphon toujours aussi extraordinaire par sa beauté . Je progresse dans le S1et mes puissants phares éclairent cette galerie ou la présence humaine est matérialisé par le fil d'Ariane . Je suis le relief et d'un coup de palmes décidé je passe le miroir du siphon qui me fait retrouver l'air ambiant . Je longe mes bouteilles sur la main courante et commence la remontée sur corde des premiers ressauts . Je progresse rapidement et travaille sur le rééquipement du 1er puit . Je continue ma progression et arrive jusqu'à l'étroiture verticale ou le passage y est plus facile . Puis j'accède à cette faille remontante dont la corde d'équipement est fixé sur une vielle sangle endommagée et qu'il faut changer . J'en profite pour planter un spit avec la massette de David que je commence vraiment à trouver lourde . Tout en continuant le rééquipement j'entend au loin les voies de Stéphane et Xavier qui se rapprochent de plus en plus . Nous nous retrouvons encore une fois de plus avec toujours autant d'enthousiasme . Stéphane prend le relais et finit l'équipement .<o:p></o:p>
Nous mangeons quelques fruits secs et prenons le chemin du retour . Nous arrivons au siphon sans aucun problème et nous nous équipons de tout notre attirail de plongée pour traverser le S1 et faire surface la nuit tombante .<o:p></o:p>
T.P.S.T : 7 Heures<o:p></o:p>
Topographie du S1<o:p></o:p>
Le 26/03/2002<o:p></o:p>
T.P.S.T : 3 Heures<o:p></o:p>
DAVID BIANZANI , GABY HUDE<o:p></o:p>
Technique du décamètre , continuité de la topo BIBIGE<o:p></o:p>
Portage<o:p></o:p>
Vendredi 5 avril 2002<o:p></o:p>
Après une journée de travail, nous avons décidé de réaliser le portage des bouteilles devant le S2, et ce n'ai qu'à 18 H que nous commençons notre progression dans le premier siphon. Nous apportons avec nous, en plus des 2 bi de <st1:metricconverter productid="4 litres" w:st="on">4 litres</st1:metricconverter> et de <st1:metricconverter productid="3,33 litres" w:st="on">3,33 litres</st1:metricconverter> alu pour plonger la suite des siphons, de la nourriture et de l'eau. La progression fut très lente dans l'étroiture et surtout dans la vire, et nous mettons plus de 6 heures pour arriver devant le S2. Nous avons fait quelques erreur techniques, et une corde supplémentaire aurait été la bien venue. Mais la mission a été remplie et nous regagnerons nos voitures que vers 2 H du matin, et arriverons à Valence vers les 4 h 30, non sans avoir, plusieurs fois manquer de nous endormir au volant. La leçon a été retenue !<o:p></o:p>
T.P.S.T : 8 Heures<o:p></o:p>
Topographie et exploration<o:p></o:p>
Samedi 21/04/2002, il est 9h00 du matin, XAVIER MENISCUS et moi sommes à nouveau au rendez-vous devant la résurgence de font vive. Nous pensons très fort à Stéphane ROUSSEL qui pour des raisons personnelles n'a pas pu nous rejoindre dans les nouvelles aventures des Fils d'ARIANE.<o:p></o:p>
Nous emportons nos bouteilles de plongées jusqu'à la vasque et tout notre matériel. L'expédition débute dans de bonnes conditions lorsque mon petit cerveau s'aperçoit qu'il y a un grain de sable dans l'engrenage : " Merde, j'ai oublié mon matos de spéléo ! "<o:p></o:p>
Notre motivation vient d'en prendre un coup. Heureusement, grâce à la magie du portable, Jean KANAPA président du club spéléo de Grospierres nous dépanne d'un équipement complet du parfait petit spéléo. Nous nous équipons enfin devant la vasque lorsque je remarque que xavier a des difficultés avec sa fermeture ventrale de combinaison néoprène : celle-ci s'est dégrafée après la fermeture. On se demande si aujourd'hui le dieu POSEIDON veut bien nous accepter dans ce siphon ??<o:p></o:p>
Après quelques minutes nous finissons par nous enfoncer dans les eaux cristallines de FONT VIVE. Nous traversons rapidement et sans difficulté particulière ce 1er siphon. Après un décapelage fastidieux dans la vasque du S1 nous progressons dans la partie exondée et nous passons les différents puits et escalades qui nous amènent au S2. Nous commençons a bien connaître les obstacles de ce passage mais il nous faut être très attentif au risque de déshydratation et de fatigue due à la chaleur et à l'effort physique.<o:p></o:p>
Nous faisons un petit casse croûte rapide avant de s'équiper pour plonger le S2 avec les bouteilles que nous avons transporté précédemment. (2x4l ; 3x3l33 )<o:p></o:p>
Le S2 est accessible par une diaclase en contrebas d'une dizaine de mètres environ. Le fil d'Ariane est amarré sur un becquet rocheux à l'aplomb de cette vasque si transparente. Lorsque nous pénétrons dans le S2 nous constatons immédiatement qu'un dépôt argileux sournois posé sur la roche vient troubler l'eau si limpide. Nous analysons les différentes sections pièges qui pourraient nous gêner sur le retour sans visibilité. Ce siphon de 160m env. et d'un point bas de -15m, nous amenons au bord d'un toboggan rocheux ou la sortie glissante et argileuse complique notre progression. Puis nous continuons notre marche équipée de nos scaphandres pour rejoindre <st1:personname productid="la S" w:st="on">la S</st1:personname>3. L'accès au S3 est plus rapide que ce que l'on pensait ( <st1:metricconverter productid="100 m" w:st="on">100 m</st1:metricconverter> sur les <st1:metricconverter productid="250 m" w:st="on">250 m</st1:metricconverter> annoncé ). Nous ajustons nos masques et nos détendeurs et nous plongeons dans ce siphon très court (S3 ; 20m ; -2M) et d'une faible profondeur, pour palmer dans un lac coupé par sa moitié par une voûte mouillante de quelques mètres. Nous déposons nos bouteilles et gardons avec nous les cordes et le matériel de topographie et un bi <st1:metricconverter productid="3,33 litres" w:st="on">3,33 litres</st1:metricconverter> pour que Xavier puisse plonger un hypothétique S4 . Nous topographions la galerie Pti Paul sur 260m et constatons que celle ci représente 380m au lieu des 700m annoncé. Cela nous prend beaucoup de temps. Nous arrivons enfin au terminus de F.TOURTELLIER sur un puits de 4M recouvert d'une fine couche d'argile. Nous amarrons notre corde sur la roche afin de descendre plus bas. Nous continuons maintenant dans un endroit inconnu ou tous nos sens sont en éveil. Le bas de notre combinaison nous ont bien utile car nous avançons dans un conduit rempli sur 1M d'eau environ formant un lac sous terrain mais pas de siphon ! Puis nous accédons ensuite après une petite marche et des ressauts à une escalade dans une large faille qui nous ouvre par sa droite sur une galerie beaucoup plus volumineuse. Celle ci nous amène au-dessus de 2 puits de 3m de diamètre et <st1:metricconverter productid="10 m" w:st="on">10 m</st1:metricconverter> de profondeur. Pas de point d'amarrage naturel pour mettre une corde. Voilà donc notre terminus pour aujourd'hui. Nous profitons quelques minutes de ce spectacle et nous prenons le chemin du retour car nous avons dépassé l'horaire prévue. (Voir spéléo n° 40 )<o:p></o:p>
Le retour se fait rapidement jusqu'au S2 ou l'eau y ait très laiteuse et la visibilité est réduite à <st1:metricconverter productid="0.50 cm" w:st="on">0.50 cm</st1:metricconverter>. Plusieurs fois, le fils nous amène dans des sections pièges, et il nous faudra rester calme pour ne pas se retrouver coincé. Nous déposons nos bouteilles à la sortie du S2 pour retrouver les puits et ressauts qui ponctuent la galerie entre le S1 et le S2.<o:p></o:p>
Ce n'est qu'à 2 H du matin et après 15 H passés sous terre, que nous faisons surface dans la vasque d'entrée, épuisé mais les yeux remplies d'images inoubliables.<o:p></o:p>
Cette aventure nous a permise de topographier le S3 + 260m de la galerie Pti Paul (Longueur : 380m env. ) et d'explorer 100m de nouvelles galeries avec un changement morphologique significatif du réseau. Nous continuerons à accentuer nos efforts sur la topographie qui nous donnera des indications primordiales pour les explorations futures.<o:p></o:p>
Remerciements<o:p></o:p>
Nous remercions les plongeurs de la commission souterraine de RABA qui travaillent avec ceux de la commission de l'île de France, Franck ICHKANIAN et Philippe BIGEARD pour le FEESSM<o:p></o:p>
alors donc un grand merci à <st1:personname productid="la CNPS" w:st="on">la CNPS</st1:personname>, pour leur travail de sécurisation, de désobstruction et de topographie de ce site qui nous a permis et nous permettra encore dans l'avenir de palmer sereinement dans ce siphon.<o:p></o:p>
Merci au Fils d'ARIANE en collaboration avec la commission RABA, pour leur aide technique et matériel.<o:p></o:p>
Merci à Jean KANAPA, président du club de Grospierres pour son aide matériel.<o:p></o:p>
Remerciements au club spéléo et la mairie de Grospierres de nous laisser poser nos palmes sur ce site si magnifique.<o:p></o:p>
Cette aventure nous a permise de topographier le S3 + 260m de la galerie Pti Paul (Longueur : 380m env. ) et d'explorer 100m de nouvelles galeries avec un changement morphologique significatif du réseau. Nous continuerons à accentuer nos efforts sur la topographie qui nous donnera des indications primordiales pour les explorations futures.<o:p></o:p>
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B. Destreille découvre la cloche le 13.08.1973 et repère une escalade à faire et un départ SSE non exploré en post siphon, temps passé dans la cloche 3' <o:p></o:p>
JM.Chauvet revoit la cloche le 01.11.1980 il a peut d'espoir de trouver la suite de ce côté toutefois l'escalade d'une dizaine de mètres reste à faire quand à l'affluant SSE il l'explore sur 50m et retrouve un siphon non plongé à ce jour… <o:p></o:p>
Le 12.04.2006<u1:p> <o:p></o:p></u1:p>
P.Serret, revoit la cloche et confirme les observation de JM Chauvet<u1:p> <o:p></o:p></u1:p>
X. Méniscus, vérifie l'équipement du S1, et teste son recycleur dans une nouvelle configuration.<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Observation :<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
La sortie dans la cloche est très facile, une plateforme située 40cm sous le niveau de l'eau permet de se déséquiper aisément, on progresse en remontant de 2m, un éboulis concrétionné, le passage se fait sur la droite entre des gros blocs entre lesquels il faut se faufiler en escaladant encore 2m, on distingue alors entre les blocs ce gros volume qui est la base de la cheminée. C'est en fait une grande diaclase, pour émerger dans cette salle il ma fallu casser une aspérité rocheuse dont j'ai eu beaucoup de mal à trouver une grosse pierre non calcifiée, à la base de cette diaclase je suis remonté d'une dizaine de mètres, l'escalade y et facile et propre mais au plus loin que portait mon Aquaflash environ à une dizaine de mètres je constatais le rétrécissement progressif de la diaclase ce qui port le haut de celle-ci à environ 25m au-dessus du niveau de l'eau. N'étant pas assuré et seul, je n'ai pas poursuivi mon ascension. La descente fut facile, au bas de la diaclase part un affluent très propre mais d'une rare agressivité rocheuse observée dans mes excursions souterraines, je regrettais alors, ma sur combinaison restée dans le 4x4. Il faut trouver son passage dans cette galerie de sabres, un ressaut de 2m conduit à un boyau lisses mais se rétrécissant, et dans lequel j'ai du renoncé à franchir l'étroiture horizontale qui me premetais d'accéder au petit siphon que j'étais venu repérer.<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Développement confirmé : une cinquantaine de mètres<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Temps passé en post siphon : 35 minutes environ<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Départ de la plongée environ 11h30 en humide, bi 9L dorsal plus un relais de 9L<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Progression en décapelé de 0 à 18 avec étroiture de –12 à –15 ou je rejoints Xavier Meniscus qui m'attend à –18 avec son Bi 7,5 et son recycleur<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
La suite se fait dans une eau d'une limpidité inoubliable, avec un Xavier en apesanteur ce qui donne à ces lieux la réelle beauté de la plongée en siphon, avec ces phares qui se perdent loin devant.<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Au débouché de la petite galerie dans le grand réseau, j'abandonne mon relais et Xavier me laisse passer devant, j'avais oublié combien cette galerie était grande, au point bas –28, nous nous trouvons au point le plus profond de ce siphon mais nous sommes également à la base de cette grande faille que nous remontons jusqu'à la cloche de B. Destreille.<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Durée de la plongée 27' donc 3' à 3m.<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Pendant ma reconnaissance de l'exondé Xavier en profite pour vérifier l'état du fil jusqu'à la sortie du S1. A mon retour Xavier m'attend depuis quelque minutes, je me rééquipe et m'immerge à nouveau. La descente dans le puits RAS, la progression se fait sans problème jusqu'à une rupture de fixe-palme, sans conséquence pour le retour, je récupère mon relais. Arriver au pied du laminoir d'entrée, nouveau décapelage et retour vers la surface, merci a la corde en place qui facilite la remontée.<o:p></o:p>
Durée de la plongée : 17' donc 5' à 3m. <o:p></o:p>
15 ans se sont écoulés depuis ma dernière plongée dans ces lieux.<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Le laminoir d'entrée n'a pas changé malgré l'énorme travail de désobstruction des années 98<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Pour la première fois, un recycleur a fait ses premières bulles dans la Font Vive (ah oui ! c'est vrai, il n'y a pas de bulles)<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
La cloche n'a malheureusement pas livré un espoir de shunt que j'avais vainement espéré, mais le retour dans ces lieux n'en était que plus grand.<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Merci Xavier <u1:p></u1:p><o:p></o:p>
<u1:p> P. SERRET</u1:p>
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Ce mercredi 12 avril 2006, je suis allé plonger à Font Vive, avec Patrick Serret, un spéléo du coin, qui avait aidé Fréd Badier en 1991 lorsqu'il avait fait sa pointe et franchi le S2 <u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Rendez vous à Grospierres vers 10h, à coté de la barrière pour charger mon matos dans le vieux Land 90 de Patrick, pour acheminer notre matos en 4x4 jusqu'au bord de la vasque, qui est toujours aussi belle. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Le Top !<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Génial !<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Par contre, le franchissement de la rivière avec le 4x4 c'était du costaud !<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Nous déchargeons notre matériel au bord de la vasque. Royal ! Même pas fatigués ! Merci Patrick<u1:p> </u1:p><u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Je décide de m'équiper normalement de ma wings, avec Bi 7,5 et un Joki, pour aller faire un peu de désob, avec une pelle US pour ouvrir le passage entre -11m et -15m. Mais rien à faire, la trémie de petit cailloux est instable, et le fait de déplacer les cailloux, fait dégringoler ceux au dessus<u1:p> </u1:p><u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Je remonte, au bout de 20mn pour changer de configue. Les deux 7,5L dans un Kit, et je décide de prendre qu'en même le recycleur avec moi.<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Descente dans la trémie, en décapelé et en ouvert, les blocs et le recycleur à la main au dessus, les pieds en premiers. Et là, ça passe royal, tout en frottant un peu.<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Une fois en bas, je mets mes blocs sur le dos, et le joki comme d'habitude sur le coté, avec une petite 2L d'Oxy.<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Et bien ça marche super cette configue, les bouteilles dans un Kit et le recycleur à coté. Bien joué Fréd pour avoir inventé ce système<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
De futur belle explo en fond de trou ...... <u1:p></u1:p><o:p></o:p>
Manu, faut passer au recycleur !<u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
Dis Babar, avec ton ultra super recycleur Kiss, tu peux pas faire ça ! <o:p></o:p>
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Le lendemain debout à 6 h, ceci pour vous dire à quel point nous sommes motivés. Car pour réussir à faire sortir Michel du lit à 6h, il faut une sacrée dose de motivation. Nous arrivons à Fon Vive vers 9 h et nous sommes à l'eau vers 10h30. Donc chacun part avec un bi à l'anglaise, un bi 4, un kit de matériel. J'effectue plusieurs allers et retours pour descendre un maximum de charges à la sortie du « laminoir » qui est bien rempli par les graviers. A part à un endroit où il faut vraiment se faire tout petit, ça passe relativement bien. Nous partons en premier avec Michel. Pour ma part, je suis un peu chargé, 3 kit plus un relais <st1:metricconverter productid="6 litres" w:st="on">6 litres</st1:metricconverter>. La visibilité est très mauvaise. Nous ne pourrons pas profiter du magnifique spectacle de la galerie. Tant pis, ça sera pour une autre fois. De toute façon, tout excité par l'idée de réaliser cette belle explo, je me fiche presque de la visibilité. J'avance aussi vite que possible malgré l'encombrement et le chargement. Je me retourne régulièrement pour voir si Michel est bien derrière. Une explosion résonne dans le siphon, ça c'est un tube étanche qui vient de rendre l'âme. Les miens tiendront le choc, je les ai compartimentés en 3 avec du contre plaqué. Tout baigne, nous sortons le S1 en moins de 30 minutes. Nous laissons les bis, la combinaison étanche et tout le matériel superflus. Nous sommes partis équipés en néoprène sous la combinaison en toile et nous n'avons plus qu'à enfiler le baudar et les chaussures pour partir en ballade. Serge arrive peu de temps après nous.<o:p></o:p>
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Ensuite, nous attendons, nous attendons, nous attendons encore l'arrivée d'Hervé. Connaissant sa rapidité de préparation légendaire, nous ne sommes pas étonnés mais quand même là ça fait un peu longuet. Après presque une heure, nous imaginons toutes les possibilités, des plus optimistes au plus pessimistes. Nous décidons de repartir, pas question d'avancer plus sans savoir ce qu'il en est. Tant pis, c'est tous ensemble ou rien. Serge se met à l'eau, il s'équipe et au moment de partir, une lueur apparaît dans le siphon..! Hervé arrive avec plus d'une heure de retard. Le passage du laminoir aura pris plus de temps que prévu. Décidément, ce n'est pas la grand histoire d'amour entre lui et les étroitures. Il plongeait avec son recycleur (Joky) ajouté au bazar, il a eu du mal à se dépatouiller de toutes ses charges encombrantes. Il a donc abandonné un kit dans le siphon, celui avec ses bottes. Donc il compte partir son étanche en toile jusqu'au départ du S2 où il s'arrêtera là. Ça commence bien où ça continue bien. De plus Serge et Michel ont un peut vu juste au niveau des gaz pour le franchissement du S1 et ils comptent maintenant sur leur bi <st1:metricconverter productid="4 litres" w:st="on">4 litres</st1:metricconverter> pour ressortir tranquille. Donc autant dire que la pointe est compromise, je me vois mal partir seul au fin fond de Fon Vive.<o:p></o:p>
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Nous décidons d'aller voir plus loin, de réequiper ce qui doit l'être, de changer les cordes usées, de prendre la température de la cavité et surtout de nos capacités à conduire ce genre d'explo. Aurions nous été trop ambitieux ? Nous partons donc décontractés et léger dans la cavité. Je commence par ajouter un amarage. Ca fait longtemps que je n'ai pas planté de spit. Exercice dans lequel je ne suis pas très brillant d'ailleurs. Je fais un beau petit trou et au moment de fixer celui ci avec le cône, je fais éclater la roche. Je me suis mis trop prés de l'arrête rocheuse. Ca commence bien...!. Comme prévu, nous changeons une corde ou deux, nous renouvelons des amarrages par des as/dynéma touts neufs. La galerie est magnifique, pas mal de concrétions et de très jolis volumes. Nous arrivons à la fameuse, la légendaire étroiture verticale. Serge se lance en premier et malgré sa taille de jeune homme, il met un certain temps à passer. Mais il passe. Hervé en étanche ne tente pas le coup, il a sans doute raison vu son histoire d'amour mouvementée avec les rétrécissements. Michel rentre dedans mais le mauvais souvenir d'un très mauvais moment passé dans le méandre des Cavottes refait surface et il préfère rentrer avec Hervé. On ne peut pas le blâmer, il y a des blocages plus forts que toutes les étroitures. N'ayant pas envie de crever de chaud, j'enlève la néoprène, je conserve la souris, mon slip (quand même), mes genouillères et je rentre la dedans. Pas fier du tout et m'attendant au pire. Michel accroche le kit en bas de la corde. Je mets le baudar sur la poignée, je pose le casque sur la roche et je monte. Et bien, assez facilement dans le fond, c'est l'avantage d'être gaulé comme une ablette. Je retrouve Serge qui n'en finit pas de fantasmer devant une stalagmite des plus belle proportion. Nous repartons jusqu'à la grande faille à la main courante qui conduit ensuite rapidement au S2. Je monte en premier et je reste suspendu plus d'une demi heure à reprendre des amarrages, à repositionner la corde et à sécuriser, un peu, l'ensemble. Le mousqueton qui assure le premier amarrage de la corde est bleu de corrosion. Ça fait froid dans le dos. Je changerait bien la corde, mais celle qui me reste est trop courte, dommage...! Bon j'ajoute un as/dynéma au seul amarrage naturel. Je fait une dérivation pour placer la corde au milieu du vide. Je double l'amarrage de départ de la main courante. Tout ça me prend bien une petite heure. Il va falloir que je me fasse livrer un bloc de calcaire dans le jardin pour que je m'entraine au plantage de spit. Je suis doué, ça fait peur. A ce rythme là, il va me falloir un an pour réequiper la cavité. Et puis nous décidons de rentrer. Ça suffira pour aujourd'hui.<o:p></o:p>
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Je récupère un vieux kit en piteux état, abandonné par les précédents explorateurs, il va me servir à nettoyer la cavité des vestiges des précédentes expédition (couverture de survie, bougie, bouteilles d'eau, polystyrène, cordes usagées, vêtement). Nous nous retrouvons tous à la sortie du S1 où chacun vaque à ses occupations afin de préparer le retour. Hervé part en premier, suivi de Serge puis de Michel. Je ferme la marche. Il ne reste plus rien ici, ci n'est une galerie superbe et mes regrets de ne pas avoir été au bout. Je m'immerge et je repars dans le S1, la visibilité est presque nulle. Au passage je ramasse une vieille couverture de survie perdue dans le siphon. Il reste encore des vestiges que je ne parviens pas à retrouver tant la visibilité est mauvaise. Ça sera pour la prochaine fois. Je reprends mon relais, je regarde mes manos, tout va bien de ce coté là. J'arrive à la fin de la galerie ou deux kits ont été laissé là. Bon je suis bon pour un aller retour de plus pour tout ressortir. Pas grave. J'en effectue quatre au total entre le début du laminoir et la voute d'entrée de la galerie. Je ressors avec une grappe de kits, de blocs et avec l'aiguille de mes manomètres qui entre dans le rouge. Hervé m'attends à la sortie de la vasque depuis un moment. Le spectacle est grandiose, non pas de voir Hervé dans la nuit. Quand même pas. C'est la pleine lune, il n'y a pas de nuage dans le ciel et elle brille juste au dessus de la vasque. Magnifique.
Nous ramenons tout à la voiture et après nous être changé nous cassons la croute. Bon, pour la pointe c'est raté mais pour le reste nous saurons maintenant comment mieux nous organiser pour la prochaine fois. Nous avons fait un joli petit voyage sous terre et surtout nous avons passé comme à chaque fois un super moment ensemble. La prochaine fois, ça ira comme sur des roulettes...! Sur le papier...!
L'équipe était composée par :
Serge Cesarano, Hervé Cordier, Michel Dessenne, pe deseigne.
Et puis un grand merci à :
- Belu pour les inforamations générales sur la cavité, pour les infos météo et pour le prêt d'un bi 4.
- Xavier Meniscus et François Tourtelier pour leurs disponibilités et pour les informations sur la cavité.
- A Yves Roy pour le prêt de bouteilles et pour la corvée de gonflage.
- A Sébastien Lissarague pour le prêt de son appareil photo.
pedeseigne.bullesmaniacs©novembre 2007
A FONT et VIVE <st1:personname productid="la SPELEO" w:st="on">la SPELEO</st1:personname> !<o:p></o:p>
<o:p></o:p>Dans la vie tout est histoire de rencontre et il en est qui mènent loin…
<o:p></o:p>Apres une première journée d’aventures ardéchoises a visiter la douce puis a me faire balader par un des maîtres des lieux, le Patrick Serret, je suis rentré chez moi avec la ferme décision de revenir en Ardèche plonger a font vive.
<o:p></o:p>C’est marrant le cheminement d’une idée et comment cela peut prendre tout l’espace de notre pensée. Sur la route en revenant de la douce j’appel le Xav et je lui parle de font vive, il a le feu dans la voie et je sent qu’il y a passé de belles heures. Plus je l’écoute et plus je suis motivé, tout dans cette cavité me motive, et bizarrement, même si il y a un beau potentiel de première, c’est avant tout le défi de l’explo qui m’excite !
Tout est réunit : beaux siphons défendu par un passage clé, passages sur corde en montée et en descente, escalades et désescalades, passages étroits et techniques,enchaînement d’obstacle, multi siphon, beauté de la cavité….et j’en passe ! une sortie spéléo complète !
C’est la que je me rend compte d’une de mes grandes contradiction entre le plaisir que j’ai a partager une belle explo avec d’autres aventuriers, et mon besoin de me confronter a des situations qui nécessitent mon engagement tant physique que mentale.
Bilan plongée a la douce le vendredi 22 et balade a font vive aujourd’hui jeudi 28 : il faut frapper le fer quand il est chaud…et surtout après j’attaque a bosser a donf !
Alors voila ce que ça donne :
J’arrive chez Christiane et Patrick hier après midi, a 17h tapante comme prévu et avec l’aide de Patrick on va poser mon matériel d’explo dans la galerie du s1 derrière le laminoir d’entrée.
Ça me permet d’être opérationnel de bonne heure le lendemain et de passer le laminoir pour avoir une idée sur ce premier passage clé du reseau. En 1h c’est fait portage et plongée ( on s’est meme offert le luxe d’avancer un peu dans la galerie pour se faire plaisir et avoir un avant goût de ce beau siphon) et rangement compris, et on file chez le belu ou nous attend un apero dînatoire digne des princes d’Egypte…il ne manquait que les poulardes farcies, mais Christiane va s’en charger pour la prochaine fois !
On a même eut des amis de Belu pour nous aider au portage et faire des photos !
Voila comment le matos est organisé :
Bi <st1:metricconverter productid="12 a" w:st="on">12 a</st1:metricconverter> 250 bars avec sa stab, prêt a être capelé, et 1 sac canyon de 45l avec dedans bi 3.5l a 260 bars avec ses détendeurs déjà montés et protégés , 35m de corde en 8mm, un matériel a spiter complet avec 10 chevilles et cones, 4 lampes de sécu a led soit plus de 100h d’éclairage, du petit matériel (5 an dynema, 4 maillons rapides, 10 plaquettes 8mm, 1 mousqueton pour porter le tout), et enfin 12 mini Bounty et un grand mars pour que ça reparte ! le tout étant prêt dans la galerie à –18.
Pour cette préparation et pour le lendemain j’ai prit l’option de franchir le laminoir d’entrée et sa trémie de gravier en bi 4l 300 bars et j’en ai prit deux un pour la prepa et un pour le jour de la pointe pour ne pas manquer d’air…
Seul bémol à cette préparation, la visi est de 3 4m max ce qui semble pas top pour la cavité mais ne me gène en rien.
La soirée chez Patrick et Christiane est super mais je suis totalement absorbé par la journée du lendemain…pas très faim et sommeil très dure a trouver malgré le calme des lieux(hormis le bruit des vacanciers qui font la java dans les campings de la vallée !).
Je me suis fixé un réveil a 6h pour prendre le temps du petit dej et arriver pour plonger vers 7h.
Le pronostic de belu est de 12h pour l’explo en allant voir le terminus tourtellier. Les fils d’Ariane (gaby hude et xav meniscus et stephane roussel avaient mis 12h pour aller au précèdent terminus et ça avec une sortie de reportage des blocs au s2 et une sortie pou ramener les blocs du s2).
Pour ma part je me dis que la balade au terminus, pour voir, peut se faire en 10h…
Jeudi matin :
Le réveil n’a pas besoin de sonner que je suis déjà debout, la nuit n’a pas était super, dure de trouver le sommeil !
Je frappe a la porte , Patrick et Christiane sont levés, le petit déjeuner est prêt : c’est Byzance !
Quel bon moment tout tranquille, malgré la tension qui m’anime, et puis vient le départ, efficace, on arrive a font vive vers 6h40.
Patrick m’accompagne, je me prépare avec ma combi 7mm et une souris en 2mm que je quitterai après le s1. Pat me porte mes blocs, et je suis prêt pour partir a 7h pile, réglé comme une horloge. Pat sera la pour me donner un coup de main , voir venir a ma rencontre vers 19h, selon son estimation.
Une ou deux photos et je le laisse pour engager cette belle aventure.
Comme a mon habitude j’expérimente de nouvelles choses et c’est avec succès que je me sépare de mes 4l ; portées en déstructuré accrochées sur mon baudrier spéléo dont je n’ai pas mis les jambes et fixées sur mon torse en anneau double de sangle ; pour enfiler mon bi 12 dorsale et accrocher mon sac de matos comme une relais en transversale.
Avant de foncer je revérifie que j’ai bien fermé mes 4l, pas de mauvaise surprise pour le retour…
Comment décrire le passage du s1 ?…concentré est le mot adéquate. Même avec mon bi 12 bien gonflé je ne fais pas le mariole et je regarde bien l’état du fil et malgré une visi qui reste au plus de 3-4m je note bien la forme de la galerie pour voir si il n’y a pas de section piège ou de bifurque mal signalée.
Pat et xav m’avaient annoncé 20 minutes pour le franchir, j’en mets 25 et les dernier 50m ou le fil n’est plus mètré me tendent un peu, surtout avec une visi qui va en se dégradant et avec un passage tordu a la sortie du siphon.
Sortie de l’eau et fixation de mon bi 12 sur les cordes a la sortie. Fermeture des blocs et vérification 2 fois.
Je suis sorti dans la première cloche qui est la bonne car plus facile pour quitter l’eau et monter le sac sur une petite terrasse très confort 2m au dessus de la vasque du siphon.
J’ai d’abord un doute sur l’endroit ou je suis sorti et je fonce voir la suite, par une lucarne je me retrouve au dessus de la 2eme cloche dont la sortie est galère car plein vide et équipée par une corde, que l’on peut rejoindre par une corde en main courante en venant par la lucarne de la première cloche.
Je retourne a mon sac.
Je laisse au s1 2 lampes au cas ou pour le franchir, mon deuxième masque et un ordi de plongée, ainsi que le torse pour les 4l de la sortie, et je laisse le souris en 2mm car je ne pense pas en avoir besoin plus loin.
Je plie la veste neop et la compacte avec des élastique pour le transport, je fixe mes palmes sur le kit avec des élastiques, je met du petit matériel dans le mini kit que belu m’a prêté(très très pratique), et me voila bien lourd pour la suite…
Pour info j’ai pris une sur combi spéléo ce qui me parait essentiel, et je porte un tee shirt en polaire manche longue de plongée.
Je circule avec juste mes 2 lampes bubul light sur le casque.
Le parcours jusque au s2 est vraiment physique avec des passages clé bien chiant dont l’étroiture verticale pour laquelle j’ai dut enlever le casque car les lampes frottaient. Sans oublier la premiere remontée sur corde au dessus du s1 qui est super glissante et dans laquelle j’ai fais une bonne glissade mais bien sure j’étais assuré…ce qui m’a bien concentré !
Les ressauts sont équipés correctement jusque en haut avant la redescente au s2 (un seul changement dans l’équipement ou une dev avait était fixée avec frottement corde sur corde).
Par contre il manque pas mal de cordes pour redescendre au s2, et je me suis même posé la question si je ne m’étais pas trompé de passage avant d’attaquer ces désescalades très exposées a mon goût.
Bref bonant malant me voila au s2 après 2h de parcours environ depuis le s1, c’est ce que j’avais prévu.
Préparation pour le s2, rangement du matos de vertical dans le kit pour la plongée et c’est parti, mes blocs sont a 260 bars et 250 bars.
Le s2 commence par une descente aidée d’une corde sur 3m pour accéder a la vasque qui est le départ d’une diaclase verticale.
Avec mon bi 3.5l acier et sans rajouter de leste je descend doucement dans ce siphon de 150m de long pour –15 au plus bas, en étant concentré sur l’équipement du fil, qui date de Fred Badier, et vu la visi de merde que j’ai (moins de 3m), je ne veux pas avoir a faire une recherche de fil ou d’itinéraire…d’autant que Fred a à peu près fixé sont fil au départ puis a la sortie…j’ai posé les 10 élastiques que j’avais emmené.
Le point bas est à –13.8, le siphon est large, 2m de haut, plus de 3m de large par endroits. La bifurque pour la branche non explorée est bien signalée, et la sortie est vite la.
Comme m’avais dit Xav, la sortie de l’eau est très glissante et la corde en place est bien utile.
Environ 5m au dessus du siphon il y a une banquette pour se déséquiper, et je laisse mes blocs car le s3 est annoncé en voûte mouillante par Xav.
Un ressaut a monter, un a descendre, une vasque suivie d’une remontée de 4m en diaclase et redescente de 5m en diaclase et c’est le…S3 !
Pas de voûte mouillante pour moi…qu’à cela tienne, je retourne au s2 qui est tout proche prendre mes blocs mais pas mes palmes, et me voila a plonger le s3, avec toujours une visi de merde et des bouteilles qui s’approchent des tiers, mais bon c’est pas long et ça le fais sans souci avec même de la marge sur les volumes d’air.
J’ai quand même un doute sur une voûte mouillante a cet endroit, ils ont dut avoir un sacré étiage, mais bon de toute façon il n’y a rien entre s2 et s3.
Sortie du s3, j’abandonne enfin mes blocs et ma veste neop, je n’ai plus que le matériel a spiter et le petit matériel, la bouffe et les 35m de corde en bandoulière.
Comme pour de nombreux passages, la remontée au dessus du s3 mérite une corde pour sécuriser, je décide de noter le complément de matos nécessaire au retour sur le carnet topo que j’ai amené.
Pour aller vers la suite il y a pas mal de passages a remonter en diaclase dont l’escalade est facile mais exposée, qui mériteraient de la corde.
On croise plusieurs puits et ressauts a descendre, avec ou sans corde… !! et les puits équipés sont en mono spits en bord de margelle, super pour sortir du puit au retour…
A remarquer que ces galeries sont parcourues de façon plus ou moins exceptionnelle par l’eau car les cordes ont toutes étaient remontées et posées par le courant dans les galeries vers l’aval.
J’arrive au puit terminus des fils d’Ariane, signalé par une inscription sur le mur au niveau du carrefour des hérétiques ( ça ressemble pas bien a la topo ?).
Tourtelier a mis un spit et une cordelette 7mm pour descendre trop courte de 3m…équipement de pointe ?!
La suite est une superbe galerie variée avec escalades en diaclase et petit ressaut, suivi par une galerie très sympa de 2-3m de large pour <st1:metricconverter productid="3 a" w:st="on">3 a</st1:metricconverter> 5m de haut, sur bien 50 à 100m, facile a parcourir, je cours !
Et me voila devant le terminus de tourtelier en 2002, avec l’inscription GEK sur le mur.
Objectif atteint !
Le terminus est un puit de <st1:metricconverter productid="7 a" w:st="on">7 a</st1:metricconverter> 8m de haut pour un diamètre de 3m avec une diaclase parallèle sur la gauche dans laquelle Tourtelier est monté avec un système de pédale sur une petite stalagmite afin de prendre pied sur la petite lame qui sépare les deux puits.
Je regarde ma montre, ça fait 5h que je suis parti de l’entrée, je suis vraiment dans les temps que je me suis fixé.
En équilibre entre la paroie et la lame entre les deux puits, a 3m du sol je regarde la suite.
A ma droite une galerie a la même hauteur, qui continue sur 5m avec un rétrécissement, mais ça continu.
Pour y accéder il faudra spitter, pas possible de passer en libre, c’est vraiment trop gras.
Bon j’ai du temps, et le matos pour planter un spit, ce sera déjà ça de fait pour les prochains alors c’est parti pour planter un spit…et c’est vite fait.
Une plaquette, je fixe la corde, je m’assure et je regarde au dessus de moi…la suite évidente n’est pas la galerie a droite mais au plafond de la diaclase, en haut du puit, super travaillé par l’eau…tant qu’à être la…et un spit de plus en extension entre les parois assuré sur le spit précèdent…une plaquette la corde…et a partir de la en démarrant avec le spit ce doit être possible de se glisser dans le bord de la diaclase qui fait une sorte de goulotte sur encore 2-3m avant d’arriver à la lèvre du puit…tant qu’à être la…je me glisse dans la goulotte en reptation, assuré sur le spit précèdent en facteur 58…je force, je cherche appui, mais c’est vraiment lisse et bien glissant…demi-tour ?…et non, en mettant ma mains dans une alvéole, je libère une lunule ! et aller hop une dynema, une pédale et un assurage rapide, je me hisse et je m’extirpe de la lèvre du puit pour arriver dans la galerie qui fait suite !
Ça y est je suis en haut !
Je regarde la suite, pas de doute , même si la galerie est de petite dimension ( tube de 1.5m de diamètre) , ça sent bon l’explo !!!
Avant tout je continu a équiper le puit et pour faire correct je pose 2 spits en tête de puit.
Voila qui est fait,j’ai décidé depuis le début de ne pas faire la première tout seul, je voulais juste repérer pour plus tard. Avec l’équipement du puit j’ai déjà fait beaucoup, le chemin est ouvert.
Je pousse au bout de la galerie de 4m en haut du puit car il semble que ça descende au bout et en effet après les 4m de long de ce passage la suite est un ressaut de 2m a descendre mais qui ne nécessite aucun équipement, je m’arrête la et je retourne plier bagages avant de renter.
Je sort mon carnet topo et je note ce que je laisse sur place :
6chevilles et 6 cones 8mm.
3 dynema.
3 plaquettes.
1 maillon rapide.
1 mousqueton.
6 bounty et 1 mars. Environ 15m de corde.
Avant de démarrer je mange 2 Bounty car je n’ai encore rien avaler depuis le départ.
Voila je repart avec le mate spit et trois bricole, avec le carnet topo dans la poche pour noter les compléments d’équipement a prévoir et comme je ne suis pas la pour acheter du terrain je rentre a bon rythme et tout ce passe bien avec de petites pause pour prendre des notes sur le carnet topo.
Le s3 et le s2 sont vite franchis, derrière je mange 2 Bounty, et je démonte les détendeurs que je protége dans la veste neop et je me retrouve avec juste le kit et les palmes dessus, soit une seule charge, mais quelle charge, cependant le sac est sur le dos la plus part du temps.
Je ne traîne pas, avec une petite astuce dans les puits étroits ou je mets mon descendeur spéléo au bout de ma grande longe pour être moins enmerdé et me voila au s1, presque la maison !
Je me rééquipe avec la souris , je remet les détendeurs sur les bouteilles, on ne sait jamais. Je met mon torse et je garde mon baudrier sans les jambes pour remettre les 4l en déstructuré a la sortie et je descend dans la vasque pour mettre mon bi sur l dos.
La visi c’est bien pourrie et je démarre dans la touille complète mais serein car j’ai bien mémorisé le passage. A ma surprise je retrouve vite la même visi qu’a l’aller, et le retour ce passe très bien, c’est même bien reposant !
A peine 20 minutes et je suis en bas du laminoir, je me sépare du bi 12 et je récupère mes 4l.
Je sort le bi devant moi qui avec la stab gonflée remonte presque tout seul, puis je retourne chercher mon kit, et je sort en faisant 3 minutes de pallier dans la vasque si agréable.
Aucun souci avec le laminoir a la sortie.
Quand je fais surface c’est le grand calme, pas un bruit, grand soleil ! le top.
Il est 16h heure, l’explo aura durée 9h et le retour du fond c’est fais en 3h, ce n’est pas si loin !
Je sort doucement et deux jeunes arrivent, surpris et curieux de savoir d’où je vient avec tout ce bordel ?!
Ils sont bien cool et me donnent un coup de main pour ramener mon matos a la voiture, en deux voyages c’est réglé .
Je passe les coups de fil pour rassurer charlotte puis prévenir Patrick et Xav que je suis sorti, ils sont bluffés du temps d’explo et de la réussite de l’escalade, mais le plus beau reste a venir : faire l’explo a plusieurs !
Je plie le matos, je passe chez Patrick et Christiane récupérer le reste de mes affaires, j’ai le droit a des sandwichs et de l’eau fraîche pour la route et du gâteau au chocolat pour fêter ça.
Je croiserai Patrick de retour de Vercors 2008 ou il a présenter les explos de la douce.
Au bord de la nationale on rêve de la suite de cette aventure, rendez vous est pris pour 15 jours plus tard !
Il faudra pour securiser correctement la cavité rajouter 125m de corde et 9 spits plus des amarrages naturels.
Avec l’explo et la topo en plus ça devrait donner une aventure entre 15 et 20 heures !
Ça promet !
En l’honneur de Patrick et Christiane j’ai décidé d’appeler le puit que j’ai grimpé « la voie de l’hospitalité. ».
Merci a vous deux pour cet accueil et ces bons moments !
Un bon plan est un plan qui se déroule sans accros !
L’explo de font vive était prévue pour le week-end du 12 au 14 septembre et malgré une météo assez mitigée ça l’a fait !
Bon c’est vrai que j’ai passé ma semaine a harceler mes pauvres compagnons d’aventure, a propos de l’évolution météo, du matériel a préparer, de la motivation de chacun, insupportable, tendu comme une arbalète !
Cela révèle bien notre fragilité d’équilibre entre bonheur et déception presque dépression lorsque nous pouvons ou pas mener a bien nos projets d’explos, il faut le dire nous sommes des passionnés corps et âmes…
Qu’une pointe échoue et tout est dépeuplé…mais la j’en fais trop, revenons a nos moutons ou plutôt nos mulets vu ce qui va suivre.
Bien bonant malant la météo nous laisse passer au travers de la tourmente et notre indic locale(le Belu !), nous informe presque heure par heure de la situation, PANI POBLEM PATRON !
Début de la grande aventure, chacun prépare son attirail de bataille, gonflant a donf et chargeant la voiture de tout ce qui peut être utile : boite topo, appareil photo, bouffe variée et avariée ?, matos de plongée, lampes de secours, matériel a spitter, amarrages et cordes, et j’en passe !
Premier acte le vendredi soir ou avec Patrick Serret et xavier Meniscus nous nous retrouvons devant font vive pour faire une plongée de préparation en amenant comme je l’avais fais la première fois les bouteilles et sacs de matos dans la galerie a –18 en bas de l’éboulis de l’entrée.
Pour xavier un bi 10l et son sac de matos avec cordes et son bi 3.33 alu et bouffe plus matos de progression.
Pour moi bi 12l et sac avec cordes, bi 3.5l acier et bouffe plus matos de progression , d’équipement.
Notre cher belu nous accompagne faisant des photos pour immortaliser tout ça !
Nous avons même eu la visite d’un journaliste du Dauphiné libéré invité par belu…la classe !
L’opération ne nous prends pas plus de 2 heures en tout et nous voila déjà sur la route pour une bonne soirée chez Patrick et Christiane.
Nous avons même le luxe de pouvoir dormir chez leurs voisins, nuit trois étoiles pour faire le plein des batteries pour le lendemain.
Rdv est prit avec le Stéphane Lips a 8h pétante sur place pour essayer de démarrer l’explo a 9h afin de ressortir entre minuit et 6h du matin le lendemain…soit entre 15 et 22h d’explo !
Acte 2 :
Le levé est top avec les croissants qui nous attendent et on ne se presse pas car on a le temps,on arrive même sur place un peu avant 8h et nous avons le temps de transporter chacun notre matos a la vasque avant que steph nous rejoigne, ce qui nous permet de lui faire son portage et d’être prêts tous ensemble, nous attaquons la plonger a 9h15, ça déroule.
Juste avant de quitter la voiture, je reçoit un coup de fil…c’est fred martin a qui j’avais donné des infos sur nos explos qui appel pour savoir ou on en est, il en profite pour nous encourager et passe le bonjour aux membres de l’équipe(mais comme il se trompe de xavier c’est normale, mais ça c’est une autre histoire).
On organise l’ordre de départ, moi en premier pour m’équiper, suivit de belu, puis steph suivit de prêt par xav.
Et c’est parti, chacun étant autonome et indépendant des autres ; je leur explique la sortie du s1, dans la première cloche, mais c’est seulement quand je commence a suivre le fil dans la galerie que je me rend compte que je ne leur ai pas dit que le fil était marqué par des points topo allant jusqu'à 40 et que au de la il restait environ 50m avant de sortir du siphon en suivant un fil en pleine eau…il faut toujours penser a donner toutes les infos !
Bilan tout le monde est sorti du s1 moyennement serein car avec une visi très bof et allant en se dégradant pour les derniers, et vu que nous étions lestés comme des bourricots…a la sortie du s1 je les ai attendus a la bifurque et comme setph n’arrivait pas et ayant la marge en air je suis retourné a sa rencontre. Je le croise en bas du puit de sortie, et je lui fait le poisson pilote jusqu'à la vasque de sortie ou nous retrouvons les autres, dans une ambiance assez tendue…
Patrick se sent pas bien, xav et moi on a mal a la tête, et le Steph pense ne pas aller plus loin, il a dépassé de peu ses tiers, sa stab n’ayant pas fonctionnée avec son brelage a l’anglaise…le morale des troupes est bas, mais qu’a cela tienne, il faut toujours un bon coup de clairon et c’est reparti !(dans le rôle de l’engin sonore, moi).
On motive le belu a nous suivre un bout, pour retrouver ses esprits et plonger plus serein, on refais chacun nos paquetages, et nous voila sur le départ, xav et moi décidant de ne pas prendre nos palmes pour s2 et s3, afin que ça ne nous fasse pas c…r pendant le portage !
J’ouvre la marche, toujours aussi motivé et je gère la manœuvre afin de tracter les sacs avec l’aide de tous, ayant emporter une mini traction et une corde spécialement pour ça.
Et de fait nous sommes une équipe plutôt efficace, avec le belu qui nous accompagne jusqu'à l’étroiture verticale en faisant des photos.
Seul petit hic a l’histoire, moi je n’avais pas était gêné par le co2 la fois précédente, et la pour de bon on respire tous assez mal, pour sur il y a du gaz…mais en prenant notre temps pas de soucis !
Pour l’anecdote, dans le deuxième puit avant l’étroiture verticale, la corde étant trop courte, le belu est un peu surpris et le voila a beugler comme un animale qu’on égorge : « ah ! la corde est coupée ! », alors que je viens de descendre juste avant lui…la corde était trop courte et il fallait se décaler pour la quitter…la je me suis dis que ça serait peut être un peu tendu pour le retour seul de patrick.
De fait une fois qu’il nous a quitté, son retour a était super tranquille et il a passé un super moment, comme quoi, la pratique seul rend plus concentré !
Nous voila finalement a trois pour poursuivre la balade qui n’a pas finit d’être physique…le hissage des charges a l’étroiture verticale et a la diaclase sont de beaux moments de bourrinage ! heureusement après il n’y a plus que de la descente pour accéder au s2 et en plus on commence à vider nos sacs en posant des cordes d’équipement, et finalement nous sommes au s2 assez vite, ou nous faisons une première pause casse croûte et préparons le matos pour plonger le s2.
Petite fuite de détendeur vite réglée pour moi, on donne le matos lourd a xav pour le lester car il a des bouteilles alu, puis on met une corde pour descendre dans le s2 et on part dans l’ordre suivant, moi, xav et steph qui nous suit avec le dévidoir de secours(oups !).
Point positif le s2 est plus clair que lorsque j’avais plongé et son franchissement même sans palmes est super agréable, on se retrouve vite de l’autre coté tous les trois, on ferme nos bouteilles ( je sais xav vérifier trois fois quelles sont fermées c’est de la névrose !), et nous filons au s3 qui est toujours siphonnant même si sont niveau a baisé de plus de <st1:metricconverter productid="50 cm" w:st="on">50 cm</st1:metricconverter>, et enfin nous posons nos blocs pour attaquer la spéléo plus légère, d’autant qu’a mesure de notre avancée nos sacs se vident de toutes les cordes que nous avons amené pour sécuriser !
Tant et si bien qu’on se demande si il va nous rester des cordes pour la suite de notre explo…
Alors que les autres courent vers le fond, je fais un repérage dans un départ que j’avais repéré et qui après 15m de passage un peu étroit dans une galerie avec des gours, donne sur une suite évidente mais que je n’explore pas plus loin car je rejoins les autres, bilan encore de la première a faire, peut être en direction de la seconde branche du s2 car vu les coups de gouge sur les murs c’est une galerie aval.
A chaque terminus des fils d’Ariane xav a une pensée pour ses potes et il est content de pouvoir enfin voir les découvertes de Tourtelier et enfin nous sommes au terminus, au pied de l’escalade, on bouffe, on sort le matos topo et la découverte commence !
Ça commence par du pas très gros, puis on retrouve du volume correct en bas de deux petits ressauts…la belle première est la !
On avance en faisant la topo.
Bon peut être qu’on s’emballe un peu, on avance dans une galerie de 1.5m de haut pour <st1:metricconverter productid="2 a" w:st="on">2 a</st1:metricconverter> 3 de large, on s’imagine déjà la borne de première…mais vite la galerie semble se dédoubler et se ramifier en devenant plus petite.
On laisse deux beaux départs a droite genre 1.5m par 2 et on file au plus évident, mais vite on se retrouve devant un siphon qui semble être une voûte mouillante car steph y sent du courant d’air, on a pas pris de masque tant pis il avance de petite cloche en petite cloche et sans la veste neop sa motivation est vite épuisée, de ce coté c’est la fin de la balade.
En revenant d’une vingtaine de pas en arrière on retrouve une salle au sommet de laquelle un départ était possible, on fait la parade a steph qui profite de l’occas. pour se réchauffer et aussi se pourrir de boue, mais malgré ce bel effort pas de suite pénétrable de ce coté la.
On se fait une pause bouffe et la salle sera la salle de la chèvre (histoire de fromage).
Avant de se remettre en route, je fais comme le steph le cochon dans une cheminée boueuse sans suite, puis en revenant en arrière j’explore le sommet d’une diaclase, mais toujours pas de suite.
Sur nos pas nous retrouvons steph qui a attaqué un départ pas bien gros, mais on est pas la pour faire semblant et on attaque a le topoter…en avançant a quatre patte et la je me prends d’une bonne crise de délire et on ne s’arrête pas de rigoler en faisant des visées de l’ordre du mettre toujours allongés dans l’argile…ça laisse rêveur !
Bon quand même ça redevient correct voir très correct car on retrouve un beau méandre amont aval ou on progresse debout , l’amont semble malheureusement bouché par de la glaise, mais vers l’aval on progresse dans ce méandre avec de petites marmites au sol, et malgré le fait que ça se rétrécie on progresse de quelques <st1:metricconverter productid="60 mètres" w:st="on">60 mètres</st1:metricconverter> avant de rejoindre steph qui nous explique que pour continuer il faudrait desober un bouchon de glaise, enfin si on est maso…et moi le maso j’adore alors je me lance a creuser et vite on passe en se laissant glisser dans ce passage glaiseux bien étroit derrière lequel on fait encore 30m avant de buter dans une diaclase remontante impénétrable avec colmatage de calcite.
En revenant et vu la motivation baissant de mes compagnons d’aventure je me jette dans un petit départ en hauteur dans le méandre que nous avons parcourus a l’aval et je fais environ 40m de première dans une série de diaclase un peu labyrinthiques qui me mènent a une nouvelle galerie de dimension très modeste (2 de large pour 0.8 de haut) avec un amont aval sans actif, amont arrêt sur boyau ensablé et aval arrêt sur diaclase imp.
Bon retour avec les autres, et avec encore un peu d’énergie sous le coude j’attaque a desober l’amont de la belle galerie, je passe vite(5 bonnes minutes a creuser l’argile avec le descendeur), deux bouchons d’argile et je finis dans une cloche complètement colmatée, fin de l’explo de ce coté la aussi.
Bref retour vers la galerie principale ou je rejoins steph et xav, décision commune de rentrer, ils sont bien nase( et moi aussi !).
On laisse deux beaux départs inexplorés.
Avant de prendre le puit terminale de tourtelier a la descente, je me lance dans un départ qui peut redonner a mi hauteur de ce puit mais en réalité j’arrive en lucarne dans la galerie juste avant ce puit.
Je dis aux autres que je les attends en bas, on se retrouve et après un peu de bouffe on reprend la route direction maison !
Petit intermède sueur froide au retour avec sur un ressaut de 2m super glissant ou j’aide steph a monter et lui installe une corde pour nous : il met la corde sur un énorme amarrage naturel, xav attaque a monter a la poignée et je lui sert de marche pied, alors qu’il va sortie du ressaut il attaque a partir en arrière a <st1:metricconverter productid="100 a" w:st="on">100 a</st1:metricconverter> l’heure avec la corde qui descend ! l’amarrage était une accumulation d’argile et xav nous a fait la méthode fil a couper le beurre !…heureusement il est bon pour un plat dos sur un sol lise et pas de bobo mais une belle frayeur !
Attention ce ressaut n’a pas était équipé mais nous avons laissé une corde sur place.
Pour ce qui est du retour, la suite se passe plutôt bien, ça déroule et malgré un p n de mal de dos j’aide les autres a acheminer notre matos vers la sortie.
Nous sommes tous dans notre voyage intérieur, ponctué de petits cris de moi qui me plaint du dos comme un vieux…ça promet !
Mais bon on est bien efficace et vite nous rejoignons le s1 en empruntant un petit shunt que xav nous montre et que je n’avais pas vu.
Avant de plonger on prends chacun le temps de refaire notre paquetage en laissant les bouteilles du s2 et s3 accessibles au cas ou.
Comme j’ai plus de gaz je pars en dernier, steph ouvre la marche et xav le suit.
Le franchissement du s1 est beaucoup plus serein pour tout le monde, belu nous dira que son retour c’est aussi très bien passé.
Nous sortons dans la vasque du s1 a 2h du mat avec la lune, l’ambiance est irréelle !
Quelle explo, on est tous bien fatigués.
On attaque les voyages pour ramener le matos aux voitures, on cause de notre aventure et des prochaines, comme quoi on est pas si fatigués !
Xav qui se sent en forme taille la route sur valence, il a 1h30 de route, et steph et moi on profite de l’hospitalité de patrick et christiane pour passer une bonne nuit avant de retourner dans nos foyers !
Un plan sans accros !
Au bilan tpst de 17h pour 213m de première topo, avec pas mal de points d’interrogation a voir :
Branche badier du s2.
Départ dans galerie avec gours après s3.
Deux départs dans galeries du fond.
Siphon dans galerie principale du fond.
Pour info il vaut mieux un bi 12 pour le s1.
Avoir un bon système de stab pour le s1 car on plonge avec pas mal de bordel donc lourds.
Pour passer s2 et s3 un bi 3.5l ou 4l a 240 bars est bien suffisant.
Palmes facultatives car peu lesté et de quoi se tracter dans ces siphons de dimension moyenne.
Le matos de déplacement sur corde est nécessaire jusqu’au bout de l’explo, bloqueur de pied inutile.
Prévoir pour la prochaine fois une explo a peu près identique en temps.
ALORS QUAND EST-CE QU’ON Y RETOURNE ???!!!!!!!
12- Font Vive exploration du 28/10/2010
Par Manu Tessanne
Participants :
Vignol damien, tessanne emmanuel
Avec le soutient de patrick serret le matin.
Objectif : exploration de la zone terminale et regard dans le siphon terminal avec un masque.
Exploration du laminoir aval des gours derriere le s3.
Cr :
Nous nous retrouvons a 9h sur place, le temps de finir de preparer les sacs nous sommes a l’eau a 10h35.
Materiel :
Damien : s1 une 7l de nitrox 35, un bi 10 air sur stab, 1 kit avec un bi 4 leger pour le s2 et le S3, matos topo et bouffe, matos de deplacement sur corde, combi chasse 8mm plus un shorti par-dessus.
Manu : s1 un 7L carbone laminoir entrée, un 7L carbone relais et 2 7,5L en destructuré plus stab, bi 4 alu pour le fond et une pochette bouffe plus lampe secours.
Le laminoir a l’entrée du s1 presente un resserement , il faut pousser les graviers devant soit mais passage ponctuel 1m, la suite du S1est toujours aussi belle, franchissement en 30 minutes.
A la sortie damien a un bon mal de tete et une envie de vomir, il hesite a arreter la.
La balade jusqu’au s2 nous prends environ 1h (1 corde de 20m tonchée), toujours aussi sportive, petite pause et plongée du s2 vraiment un beau siphon. Crapahute jusqu’au s3 (corde sortie du s2 une tonche 25m), nous trouvons le s3 desamorcé, petit espoir de voir le siphon final désamorcé ?
Nous laissons nos gros sacs et attaquons vers le fond avec juste une pochette bouffe topo lampes sup.
La progression est assez longue, il nous faudra 2h depuis le depart du s2.
Au fond nous allons d’abord voir le siphon deja connu pour y mettre le masque, confirmation c’est un beau siphon de 2 par 2 bien plongeable mais qui touille enormement.
Retour a la galerie a explorer, elle est de dimension identique a celle qui va au s4, je me dit qu’on devait etre bien fatigué pour ne pas l’avoir explorée…
Nous parcourons 50m environ dans cette galerie avec une belle cheminée de 7m a descendre avant de traversée un cloaque de boue et de finir sur un R2 qui donne dans un siphon 5, probablement en lien avec le s4.
Nous rentrons en levant la topo avec le topofil vulcain.
Au retour, et comme damien est toujours pas bien nous n’explorons pas le laminoir aval qui doit jonctionner avec la branche badier du s2 d’apres mon hypothese ce qui ajouterai environ 200m de premiere en plus.
Le retour se passe a rythme regulier ambiance sortie d’autiste qui ne parlent pas, et nous sommes vite au s1, je fais patienter damien qui veut se jeter a l’eau au plus vite pour sortir, et apres une pause le retour dans le s1 est un regal.
Le laminoir de sortie avec tout le matos a pousser devant soit est vraiment terrible, merci la corde en place !
Nous sommes dehors a 18h30 soit apres une explo de 8h, finalement le fond n’est pas si loin que ça !
La plongée des siphons 4 et 5 est tout a fait envisageable et sans trop de fatigue avec un coup de main entre s1 et s2, ou avec une sortie avant et apres la pointe pour amener le matos au S2 et le ramener apres.
Le siphon 4 ,celui de la galerie tout droit decouvert avec stephane lips et xavier meniscus, est le plus facile a plonger pour la mise a l’eau et le coté moins boueux.
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