• 1 - Extrait des Cachiers de André Marti "Mes mémoires spélèologiques"

    2 - Reconnaissance de la Vasque par Patrick Serret

    3 - Reconnaissance du S1 par Patrick Serret

    4 - Désob et franchissement du S1 par Damien Vignoles

    5 - Du S1 jusqu'au lacs par Laurent Chalvet

    6 - Topo post S1 galerie des petits lacs éphémères par Laurent Chalvet



    1 - Mes mémoires spélèologiques

    Sur le versant de la Céze Par André Marti


    1/ Entre la Font de Saint Pierre et l'abattoir au nivau des signaux du chemin de fer et sous la route, une forte résurgence débite au cours des pluies.
    D'après les dires d'un bonhomme il y serait (le seul) rentré jusqu'au puits au fond duquel la galerie continu, mais il n'aurais osé s'y aventurer.
    Il y aurait rencontré de nombreuses chauves-souris (ce qui l'aurait fait fuir précipitament)
    Toujours d'après lui, un géomètre de la compagnie lui aurai dit que cette eau venait du gouffre noir (au-dessus de Rochessadoule) (j'en doute fort ?)

    2/ Christian Bouquet et moi avons remarqué qu'après de forte pluies l'eau sortait puissamment dans le profond gouffre du Baloir (100m) en aval du pont de la gare.
    L'eau arriverait par secousse intermittentes (comme un Peyraou : siphon)

    Le 28 novembre 1951
    L'eau ne coule plus et A. Marti y pénétre.
    21m de galerie artificielle et l'eau stagne. C'est l'endroit où la cavitè naturelle commence.
    L'eau n'est pas fraiche et je remarque l'allure descendante de la galerie.
    Je trouve une crevette blanche cavernicole.

    Le 12 février 1952
    Je trouve des restes de verre et 1 pièce de 5 francs de 1948 près du siphon.


    2 - Reconnaissance de la Vasque par Patrick Serret
     
    Le 16/09/2009
    Font de Saint Pierre / Bessège (30) 
    Porteurs : Fabrice Chaurant,Thierry Talon, Guy Malachame (SCSP)
    Plongeur : Serret Patrick
    Propriètaire : Roland Fleury
     
     
     
     
    Objectif : Reconnaissance de la vasque terminal.
     
    Cette source reperer par A. Marti (SSPGA) dans les années 50, est tomber dans l'oublis !
    En 2008, SCSP (Fabrice, Thierry, Guy et Roland) retrouvent cette source dans une proprièter privè.
    En accord avec le propriètaire ils  explorent la galerie jusqu'à un siphon !
    En 2009 lors de l'été ils en profitent pour retournez faire quelques images.
    Le 16/09/2009 accompagner par l'équipent ci-dessus qui m'aiderons a porter mon matériel, je m'enfonce dans la vasque, une pente de gravier s'enfonce sous la paroie je me laisse descendre avec lui jusqu'à me faire ensevellire...
    je pouce avec les pieds le gravier... que j'entend rouler...
    J'essais de me dégarer et remonte sur quelques mètres, puis tente un secong passage cette fois sa passe...
    J'arrive, en bas de l'éboulis, je me retourne et cherche la suite en longeant la paroie dans la touille la plus total.
    et par magie l'eau devient translucide.
    je découvre devant moi un beau couloire de 2m de large, j'ai pas de palme je suis juste venu pour voir si sa passer ! mais je ne peut me retenir d'avancer 10m plus loins la galerie continu, sa remonte...
    Je reviendrais mais cette fois pour une véritable explos.
    A suivre...

    3 - Reconnaissance du S1 par Patrick Serret

    Le 25/09/2009
    Font St Pierre / Bésséges (30)
     Assistance surface : Rolland Fleurry et (!)
    Porteur : Pascal Moignard  et (!)
    Plongeur : Serret Patrick
     
     
    Objectif : Poursuite de la plongé dans le siphon.
    Nous nous retrouvons en fin de journée
     
     
    Nous en profitons avec le propriètaire pour faire le tour de la proprièter , nous nous rendons au bord de la Céze pour voir la sortir d'eau du tunel artificielle puis nous allons voir le grand bassins des griffons !


    Il s'agit d'une vasque assécher de plusieurs centaines de mètre carré !, l'eau sort d'un tuyau et a travers les sédiment, il s'agit de la source pérenne. Un orifice artificielle permet d'atteindre un plan d'eau sous une voute artificielle.


    Une plonger de reconnaissance après la plonger du siphon permettra de s'enfoncer sous la voute et d'atteindre le départ d'une faille naturelle verticale, peut etre a revoir en décappeller !


    La plonger a St Pierre :
     
    Nous transportons le matériel dans des luges en plastique, malheureusement l'une d'elle n'arrivera pas jusqu'au lac. (trop fragile), je m'équipe dans le lac croyant que le niveau a monter et me permettra d'atteindre la vasque en nagant.
     
    Mais en fin de compte l'eau n'a pas montez  ces juste que je ne me rappeller pas qu'il était si profond et si long !
     
    Je passe le talus de gravier et m'immerge dans dans la vasque.
     
    je mes en place mon fil que je laisserai au retour.
     
    Le passage du laminoire de gravier se fera en force pour atteindre le point bas à -5,20m, arriver en bas la visibilité n'est pas térrible (2m) par rapport a l'autre jour, j'atteint mon terminus et cherche des points solide pour attacher mon fil mais tout et pourri a peinne je touche la roche que celle-ci se délite..., la remontez et constituer de gros blocs effondrer sur le sol...
     
    je cherche le miroire de surface mais rien !, la galerie repart a l'horizontal a -2m, j'attache une dernière fois mon fil et m'enfonce la visibilité se dégrade très vite... un gros blocs barre la galeire il faut passer dessous (ces pas une bonne idée) ou dessus mais ces déjà trop trad, je n'y vois plus rien !
     
    Tampis je reviendrais...
     
    Je renroule mon fil sans visibilité et retrouve mon dernier ammarrage dans la touille la plus complète je coupe le fil et fixe mon fil comme je peut !, sur le retour je prend soin de bien restez au sol afin de ne pas heurter les parois ou les blocs instable qui pourrais se décrocher !!!
     
    J'arrive au bas de l'eboulis, la remontez se fera en force dans le gravier qui obstru le passage...
     
    Je fais surface, bien heureux d'etre sortie de là, et me rend compte de la difficulter pour la prochaine plonger !!!
     
    A suivre ...

    4 - Désob et franchissement du S1 par Damien Vignoles

    Le 21/05/2010

    Message de Pascal Moinard

    Texte de Damien Vignoles

    Objectif ; Poursuite de la plongée du S1 de Font de St Pierre (30)

    Après discussion avec Roland (le propriétaire) et pascal nous sommes sceptiques quant à la possibilité de plonger aujourd’hui. Nous faisons alors un rapide reconnaissance jusqu’à la vasque qui pour l’occasion a reculé de 20 bons mètres, avec le niveau d’eau assez élevé. Je décide de plonger tout de même, après tout il y aura moins de portage et c’est souvent le plus pénible.

    Je m’équipe tranquillement en discutant avec Patrick Romieux qui nous a rejoint pour l’occasion. En tenant compte de la dernière plongée effectuée par Patrick Serret je décide de plonger avec 3 bouteilles de 4l en déstructuré au cas ou se soit étroit par la suite.

    Vers midi accompagné par Pascal je rentre sous terre. Je rampe péniblement jusqu'à la vasque et plouf, ouf enfin, je surchauffais. Je franchis rapidement le siphon temporaire d’une vingtaine de mètre, je retrouve le fil de Patrick sous la surface au départ du siphon suivant, Il a l’air très correct je ne double donc pas l’équipement.

    Une pente de gravier plonge jusqu’ –5m, il faut légèrement pousser un tas de sable pour passer, le siphon remonte ensuite doucement pour rejoindre le terminus de Patrick pour 55m a –2m.

    Un premier passage étroit 5m plus loin donne le ton. A 10m environ un bloc obstrue le passage, je tente de shunter en montant dans la diaclase, ça émerge mais c’est trop étroit. Je redescend et j’essaye de forcer le passage, pas moyen, je me résigne a tirer quelque blocs, en prenant le plus gros a bras le corps je parviens a dégager le passage. Mais je n’y vois plus rien, je regagne mon relais laissé au précédent terminus et je respire quelques taffes dessus en espérant que le brouillard tombe. Cinq minutes après, la touille n’a pas changée et je passe a tâtons en raclant un peu, après ce passage étroit ça s’arrange mais une grosse vague de touille me tombe dessus, c’est trop galère et j’ai de l’air. Je préfère ressortir et revenir plus tard, 25m de déroulés, 30min de plongée.

    Après quelques morceaux de saucisson et un bout de fromage je regagne le siphon, arrivé à mon terminus la touille est toujours présente et a même progressée vers l’amont, signe que ce siphon n’a pas de courant. Je raboute mon fil et me laisse descendre sans trop de visibilité, arrivé a –8 la galerie est de dimension plus correcte, 1m50 de large environ. Après 45m supplémentaire de déroulé le siphon se termine en remontant doucement le long d’une pente sableuse et limoneuse. La vasque est prolongée par une diaclase jusqu'à une salle de 8m par 5 environ, terminus de cette journée. Quelques départ sont visibles.


    5 - Du S1 jusqu'au lacs par Laurent Chalvet

    Voir ces photos poste siphon S1 / S2

    Compte rendu topo post S1 jusqu’au début des petits lacs de Font de Saint Peyle (Bessèges, Gard)

    Dimanche 30 janvier 2011

    Après un contact tardif auprès de Pascal Moinard, je me retrouve le lendemain des AG du CDS et du SSF du Gard, au départ de cette résurgence bien prometteuse. L’été précédent lors d’un exercice de pompage du SSF 30, je m’étais arrêté sur rien dans une sympathique galerie de deux mètres de large.

    En ce dimanche, le propriétaire Rolland Fleury, Pascal et Cyril Bancilhon sont là pour me donner un coup de main. Nous discutons pas mal pendant que je me prépare, je rentre sous terre finalement qu’à midi avec un bon coup de main de Cyril pour le portage de ma seconde bouteille. Nous arrivons au premier lac, celui-ci à l’air de siphonner ou de passer tout juste en voûte mouillante. Un dernier salut à Cyril, bien impressionné par le départ d’un plongeur dans le siphon, il est vrai que cela ressemble un peu au grand saut vers l’inconnu.

    Pour ma part, après le lac que je n’ai précédemment connu que vide, je démarre le S1, mais cette fois-ci je pourrais y voir quelque chose, pas de pompe à trimbaler. L’eau est bien limpide devant moi et cela permet de bien visualiser les différentes étroitures. Le siphon est franchi en cinq minutes avec une consommation bien faible, 25 bars sur chaque bouteille, finalement j’aurai bien pu l’équiper pour effectuer une topographie une autre fois.

    A sa sortie, je commence à prendre mes marques pour la topographie et la photo. J’arrive dans la grande salle, effectue une escalade aisée sans continuation et repère une autre nécessitant une corde, cela n’a pas l’air transcendant. Ensuite je poursuis par la zone des surcreusements et tombe sur une galerie latérale que je n’avais pas vue l’été dernier. Celle-ci à l’air bien remplie d’argile, je parts avec tout le matos pour ne pas avoir à revenir pour ce petit morceau de développement. Ce n’est pas bien large et au bout de 25 mètres, je stoppe sur des remplissages d’argile et un tout petit passage à agrandir. Cette galerie est quand même intéressante car elle semble descente et un léger courant se fait sentir.

    Je reviens au carrefour et poursuis dans des galeries en forme de laminoir, très vite je suis à mon terminus, je le dépasse de quelques mètres et tombe sur un début de plan d’eau. Il n’est pas bien tôt et cela m’arrange bien car je me rapproche du moment de faire demi-tour. Quelques photos, puis je m’équipe pour scruter ce possible siphon, finalement, la voûte se redresse et la galerie se poursuit toujours avec des laisses d’eau, ce sera la galerie des petits lacs. Je progresse rapidement car les dimensions sont confortable : deux mètres de large et quatre mètres de haut. Le niveau d’eau est 30 cm ou de deux mètres, finalement je progresse de plus de 100 mètres, la distance me parait équivalent avec celle du S1 au début de ces petits lacs. Et comme je m’y attendais la galerie s’élargit et s’approfondit sous l’eau, me voilà devant le S2, une belle pente de gravier descend rapidement à environ 3 mètres et une petite lucarne donne sur du noir ! Sur le retour, je peaufine le fil dans le premier siphon, fait une nouvelle tentative en diaclase dans la zone des 80 mètres, un actif s’entend mais n’est pas beaucoup présent sous l’eau. C’est bien étroit et plein de sections pièges, j’abandonne de nouveau et continue vers la sortie de l’eau. A ma sortie de la galerie aérienne, je retrouve Pascal et Cyril qui m’ont chouchouté : repas, boissons, chaleur avec un petit feu et raconter les aventures post-siphon.

    Donc le programme est tout tracé pour la suite : topo S1, topo de la galerie des petits lacs et plongée du S2.

    Remerciement : à Mr Rolland Fleury le propriétaire des lieux qui nous accueille toujours très bien et permet la poursuite des explorations dans cette cavité de Bessèges. Merci à Pascal et Cyril pour le coup de main et les petites collations bien agréables en plein mois de janvier. En dernier un merci à Belu pour le soutien dans mes explorations Gardoises où Ardéchoises.



    6 - Topo post S1 galerie des petits lacs éphémères

    Compte rendu Font de Saint Peyre (Bessèges, Gard), samedi 5 février 2011

    Topo post S1 galerie des petits lacs éphémères

    Topo galerie supérieure ventilée

    Explo S2 et S3

    Après la belle balade de la semaine d’avant, je commençais à trépigner de retourner dans cette jolie résurgence gardoise. Le rendez-vous est pris toujours avec la même équipe pour voir la suite et cet arrêt sur S2.

    Cette fois-ci c’est le samedi à 10 h 00 que je retrouve Pascal et Thierry, Florac n’est finalement qu’à une heure et quart de Bessèges. Pendant que je me prépare Belu fait la topographie de liaison entre la sortie pérenne et la galerie en cours d’exploration en passant par le lit de la Cèze. Je parts pour six heures post siphon, une heure de plus que le week-end précédent. Je suis bien plus chargé : un bi quatre, un relais quatre pour franchir le S1, deux dévidoirs, un petit sac étanche, un décamètre. Un des deux dévidoirs servira à poser un fil et faire une topographie de ce siphon. Comme cette topographie ne peut se faire qu’à l’aller par manque d’alimentation de la partie immergé, je serais quitte pour la faire une prochaine fois.

    Pour le portage, Cyril m’accompagne, je m’immerge et franchi tout en équipant. A la sortie je pose le relais et progresse avec mon bazar, je retrouve la galerie des petits lacs, mais les choses ont bien changé, il n’y a plus du tout d’eau sur la cinquantaine de mètres qui mène au S2. Je pose tout le matériel un peu avant le siphon et démarre à reculons ma topographie, tout en faisant des photos. Un peu plus loin je passe devant un départ en hauteur, non vu la fois précédente. Je continue avec mon décamètre, la galerie est en forme de diaclase inclinée, elle se superpose probablement avec la galerie principale. Détail important, celle-ci est ventilé, une entrée supérieure doit existée. Je ne peux avancer rapidement, je n’ai pas de Disto X, matériel tellement utile pour une progression en solitaire. Je suis obligé de faire des allers-retours pour décrocher le décamètre, avec des dimensions moyennement confortables.

    Au bout de plusieurs heures, je suis un peu à bout de patience, je manque de temps et j’ai bien envie d’aller voir ce S2, pour ne pas avoir triballé des bouteilles pour rien. Le terminus de cette galerie supérieure, ce fait pour la partie basse sur un laminoir argileux, au dessus une escalade de cinq mètres mène à deux départs : l’un où il faudrait désobstruer, l’autre qui revient sur mes pas, qui semble moins intéressant.

    Ensuite je reviens sur la galerie principale pour faire la jonction avec la partie de la semaine dernière.

    Puis viens le moment de faire un tour dans ce fameux S2. Je me place tranquillement pour franchir l’étroiture du début, je pousse les graviers pour effectuer plus facilement le retour. Je passe un point bas à – 4, remonte entre une grosse lame qui n’est pas le chemin le plus simple. La prochaine fois, je placerai un fil par la gauche, évitant de franchir une second étroiture sous l’eau. Je sors de l’eau rapidement après déroulé 25 mètres de fil dans l’eau. Une bonne dune d’argile m’accueille, cela n’a pas l’air folichon ici. Je repère un micro départ sur le coté (60 cm de large et 40 cm de haut). Je m’y engage par acquis de conscience, à moitié dans l’argile je progresse de trois mètres, la suite est toujours dans les même dimensions sur quatre mètres. Si la suite est là, cela va être copieux, je fais demi-tour en me disant dans ma tête que je suis peut être au terminus pénétrable de cette résurgence. Avant de m’immerger pour repartir, j’aperçois un petit recoin de galerie, pratiquement au dessus du siphon, c’est un cul de sac. Comme j’ai mon masque, je mets ma tête sous l’eau et là, belle surprise une belle amorce de laminoir, j’essais tant bien que mal d’accrocher mon fil, avant de troubler l’eau. Au départ du fil, je rencontre un crapaud qui a l’air de ce sentir bien seul. Je déroule une dizaine de mètres de fil à faible profondeur, ce troisième siphon doit se désamorcer à l’étiage.

    La morphologie de la cavité change, je passe des lames et remonte une diaclase qui effectue des coudes brusques. Un peu plus loin je sors de l’eau, les formes des parois sont agressives et bien sombre. Je m’arrête dans une petite salle au pied d’une escalade de trois à quatre mètres, la galerie se poursuit en hauteur.

    Le retour se fait en vitesse pour sortir parfaitement dans le timing. A ma sortie, Patrick et Sylvie sont venus me faire un petit coucou. Pour clôturer, je parts plonger la résurgence pérenne, effectivement au bout de quelques mètres, la galerie se résume à une diaclase de moins de 20 cm de largeur avec un bon jus sortant de là.


    Remerciement : comme à chaque fois le propriétaire est là (à Mr Rolland Fleury) pour motiver l’équipe. Pascal et Cyril sont toujours là pour le coup de main qui va bien, la bonne bouffe et les boissons bien agréables en cette période hivernale.

    Participants :

    Pascal Moinard, Cyril Bancilhon, Partrick Serret, Roland Fleury, Patrick et Sylvie pour le coucou de sortie bien sympathique, Laurent Chalvet.


     

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