• Camp Ardèche Mai/Juin 94 par Frédéric Badier

    Castor, Un animal à la queue plate....! par Pierre-Eric Deseigne

    La Source du Castor par Xavier Méniscus

    Exploration Source du Castor par Xavier Méniscus

    Source du Castor par Eric Establie

    Source du Castor par Xavier maniscus


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    </w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>Camp Ardèche Mai/Juin 94 <u1:p></u1:p><u1:p></u1:p>par Frédéric Badier
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    Deux semaine de camp durant le début du mois de Mai ont permis de poursuivre l’exploration en cours de <st1:personname productid="la Source" w:st="on">la Source</st1:personname> de l’Ecluse et également de revoir <st1:personname productid="la Source" w:st="on">la Source</st1:personname> du Castor toutes deux situé dans les gorges de l’Ardèche. <o:p></o:p>

    Source du Castor (07)<u6:p></u6:p> <o:p></o:p><u7:p></u7:p><u1:p></u1:p>

    Cette résurgence sous fluviale émerge en rive droite de l’Ardèche à fait l’objet de nombreuse exploration dans les années 80 par les frères Leguen puis par Olivier Isler qui franchissait le siphon long de 640m avec un point bas à -68m. La surface vue ne s’emblais être qu’un évidement sans réelle continuation alors qu’une galerie au pieds de la remontée se développait sur quelques dizaines de mètres jusqu’à une trémie ! <o:p></o:p>

    C’est donc sans prétention aucune que nous avons voulu revoir le terminus d’Olivier qui quelques 10 ans plus tard avais put évoluer ! Prétexte sans aucun doute pour un exercice de style technique dans cette magnifique résurgence sous fluviale.<o:p></o:p>

    Une plongé de reconnaissance réaliser pendant l’hiver (à dos d’homme, tu t’en rappelle Philippe !) avais permis de tracer les grandes lignes d’une plongée plus appuyée tandis que les propriétaires des lieux, deux castors, nous avais accompagnés sur les premiers mètres.<o:p></o:p>

    En Mai avec le soutien de la famille Guerrier propriétaire du camping des Templier (avec tous nos remerciements pour leurs gentillesses) nous avons pu, en utilisant le téléphérique et les canoës, descendre du matériel plus conséquent, et reconnaître à l’air, la source jusqu’au point bas. La plongé a était réalisé en 2x20l + 1 ventral 20l et oxy pur au paliers, 9, 6 et 3m en suivant l’Aladin. Le profil de la plonger ainsi que ces consommation ont été déterminé pour les plongées suivantes.<o:p></o:p>

    Quelques jours plus tard enthousiasmer par la beauté de la source (surtout pour la zone profonde… hips !) nous avons entre pris la navigation dans les Gorges de l’Ardèche en canoës chargé au maximum des <st1:metricconverter productid="20 l" w:st="on">20 l</st1:metricconverter>, jusqu’à la source pour une plongé d’exploration.<o:p></o:p>

    Cette plongé a donne lieu à l’utilisation d’un logiciel de calcul de décompression prenant en compte les multi niveaux et les différents mélanges tant en saturation qu’en désaturation. Celui-ci basé sur le modèle Bulman et similaire à celui utilisais dans les ordinateur Aladin et fonctionne sur n’importe quel PC (Sauf dans l’eau)<o:p></o:p>

    La première portion du siphon longue de 250m à était réalisée au surox 40% et a l’aide d’un propulseur, suite a la palme en tri 20l a l’air pour la zone de -30 à -55m et puis au trimix 18% pour le point bas à -68m. La plongé a était fractionner en quatre niveaux : -30, -60, -68 et -40 pas de décompression prévus sur la partie amont, l’objectif étant de revoir la trémie terminal. La décompression à été effectuer a surox 40% et oxy pur. La décompression dépendant du profil de la compression, il a était nécessaire d’attendre quelques minutes en haut de la zone profonde du fait de l’avance sur le timing.<o:p></o:p>

    Passé le point bas (-71 au sol) la galerie remonte verticalement puis se sépare en deux dans une fine lame dentelée pour se rejoindre à -35m ou une galerie horizontal très découper conduit a un puit remontant. Sur la droite en bas du puit, un galerie de dimension plus modeste (3x2) conduit au bout de cinquante mètres à la trémie après un virage a 120°.<o:p></o:p>

    La trémie quand a elle est toujours là infranchissable. Difficile il est vrai de se faufiler en tri 20l entre les blocs même en bi 9l, celle ci ne s'emble pas pénétrable ! Demi tour donc mais pas vraiment déçu de la balade. Sur le retour une visite expresse (profondeur plafond dico à -15m) dans le puits jusqu'à -12 à été fait sans entrevoir la surface ! Sortie sans histoire malgré une eau moins cristalline après 3h40 de plonger. Petite inquiétude à la sortie concernant la fiabilité de la décompression mais pas la moindre puce ou bend malgré mon sentiment d'être un cobaye.<o:p></o:p>

    L'utilisation d'un logiciel de calcul de déco à permis de réduire de façon sensible la durée de décompression tout en prenant en compte les différents mélanges (pénalisant ou non) et notamment un trimix de 18% qui et souvent négliger. Cette situation impose néanmoins une très grand rigeur et un plan de plongé très précis.<o:p></o:p>


    <o:p></o:p>

     

    </w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>

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    Lorsque Fred (Badier) m’a téléphoné pour me proposer de l’accompagner dans une plongée à la source du Castor, dans les gorges de l’Ardèche, je lui ai dis oui, sans même consulter les hautes instances familiales quant aux disponibilités printanières, faisant confiance à leur légendaire tolérance… Tout d’abord programmée début mai, la visite a été reportée à <st1:personname productid="la Pentecôte. La" w:st="on">la Pentecôte. La</st1:personname> pluie gonflait le cours des rivières et les plongeurs par la même occasion.<o:p></o:p>

     

    Remplis d’optimisme et d’ambition, nous rêvions déjà de sortir le siphon, d’escalader la salle, de trouver une galerie vierge, de découvrir les fabuleuses peintures rupestres.<o:p></o:p>

     

    Entre deux songes, nous préparions nos mélanges. Enfin, le jour du départ est venu. Après avoir rempli <st1:personname productid="la Kangoo" w:st="on">la Kangoo</st1:personname> avec les blocs, le compresseur, les propulseurs et tout le reste, je quitte l’agitation francilienne.<o:p></o:p>

     

    A peu près au même moment, Yann Chevolot délaisse le temps de ce week end, les alpages helvétiques, pour nous donner un coup de main pour la mise en place de toutes les bouteilles dans la source.<o:p></o:p>

     

    Le lendemain, nous voilà tous réunis au bord des gorges. Nous entassons avec soulagement les charges sur le téléphérique du camping des Templiers ! Nous évitons ainsi un portage "monstrueux ". Tout le matériel est descendu en 5 ou 6 navettes. Enfin nous pouvons charger les canoës pour acheminer en deux voyages l’ensemble des blocs à l’entrée de la source. Cette remontée de l’Ardèche, à contre courant pour atteindre l’entrée présente deux risques majeurs. Le premier, se retourner avec tout le matos et le voir s’enfoncer dans les eaux dorées de la rivière. Ensuite, essayez de prendre l’autoroute à contre sens, un jour de départ en vacances… ! Les hordes de kayak nous fonçaient dessus sans aucun égard pour notre chargement et pour notre aspect pachydermique.<o:p></o:p>

     

    Ensuite, nous partons tous les trois déposer l’ensemble des blocs de déco, de sécurité et les relais dans la galerie. Soit une douzaine de bouteilles environ. Fred partait un peu plus léger que moi, car équipé de son double recycleur, il parvient à réduire la taille et le nombre des bouteilles. Magique… ! Et moi pauvre spéléo de l’âge de pierre, je me traîne avec mon fardeau…<o:p></o:p>

     

    Enfin le dimanche matin, après une bonne nuit, nous sommes prêts à parcourir les <st1:metricconverter productid="600 mètres" w:st="on">600 mètres</st1:metricconverter> qui nous séparent de notre quête.
    A l’heure où les nudistes du camping se découvrent, nous enfilons les polaires et les combinaisons étanches. Nous nous harnachons de tous nos accessoires indispensables.
    <o:p></o:p>

     

    C’est parti, la course contre la montre commence. Nous nous sommes fixé 40 minutes maxi pour atteindre le point bas vers –68. Tractés par les propulseurs, nous palmons pour accroître notre vitesse. Nous redécouvrons cette grotte magnifique. La galerie explose de beauté, grande, large, blanche, sublime ! Les images reviennent. La roche claire se détache de la pénombre. L’eau limpide laisse nos éclairages puissants se diffuser au loin. Notre progression est rythmée par les arrêts incontournables. Fred change d’embout et avec un recycleur cela prend un certain temps. (Il faut bien des inconvénients quand même… !). J’en profite pour prendre le large, car avec mon Apollo, je ne tiens pas la distance contre le Zep. Nous sautons de relais en relais. A chaque fois, j’en profite pour admirer cette merveille de la nature. Fred me double plein pot et je le rejoins quelques instants plus tard. Nous entamons le parcours bas, dans la zone des – 50. La progression se ralentit car en plus du bi 20 dorsal, j’emmène deux blocs pour la décompression de l’autre côté.<o:p></o:p>

     

    Le mélange ternaire remplit son rôle, c’est " l’effet Dive Cool " !<o:p></o:p>

     

    Nous abandonnons les propulseurs, suspendus au fil comme du linge à sécher sur la corde. Nous sommes en avance de 5 minutes sur nos prévisions, ça baigne !<o:p></o:p>

     

    Nous entamons la remontée. Nous frôlons le plafond, nous effleurons l’arrête rocheuse. La galerie resplendit de beauté et moi j’éclate de bonheur. Un peu plus loin nous passons au-dessus d’une lame de calcaire, ajourée. La galerie se divise en deux, nous passons dans la partie haute, et nous apercevons le sol en dessous de nous, à travers la " lucarne ".<o:p></o:p>

     

    Les dimensions du conduit doublent, triplent peut être… Mes yeux émerveillés tournent en tous sens, afin de saisir cette merveille. L’eau toujours aussi limpide nous permet de profiter totalement de ce trésor. Je ressens le même émerveillement du gamin devant une vitrine de Noël. La mâchoire pendouille, le souffle coupé, j’engloutis cette vision féerique. Punaise que c’est beau. Immense, une beauté démesurée, une overdose. Le grand shoot !<o:p></o:p>

     

    Bon il faut redescendre du petit nuage et attaquer les paliers. Nous remontons la pente d’argile et nous rentrons dans un autre nuage, moins poétique, celui de la touille. Ceci dit, avec Cul Froid, je ne crains plus rien de ce côté là. Après l’attente momentanée, nous sortons. Du moins, nous essayons de trouver la sortie. Je butte sur un plafond, très vaste, aux proportions de la galerie. Après un tâtonnement momentané, nous émergeons enfin dans la salle. Ca y est , comme nos glorieux prédécesseurs, nous venons de sortir le Castor. D’autres l’ont fait avant nous, peut importe. Le plaisir reste le même. Nous inspectons la salle, à la recherche de la suite tant attendue. Nous inspectons aussi les abords inondés immédiats. Mais à priori rien ne se révèle à nous. Il s’agit d’une faille aux parois glaiseuses et abruptes. Après 20 minutes à farfouiller de ci de là et devant l’absence de suite (adieu galeries vierges, peintures rupestres et sculptures pariétales….) nous décidons de quitter les lieux rendus inhospitaliers par la présence de gaz carbonique.<o:p></o:p>

     

    La visibilité jusqu’au point bas a sérieusement diminué. Nos barbotages sur la pente d’argile auraient affecté celle ci ? Ensuite, nous retrouvons l’eau claire, nos propulseurs et nos relais… Je profite des derniers moments de plongée pour voler encore des images fabuleuses. Je dérobe ces impressions furtives, d’eau limpide, de bleu profond.<o:p></o:p>

     

    La longue litanie des paliers se déroule lentement et sans surprise. Nous nous posons enfin à <st1:metricconverter productid="6 mètres" w:st="on">6 mètres</st1:metricconverter> et nous attendons sagement la permission de sortir de Monsieur Déco. (Celui qui décompresse plus blanc..)<o:p></o:p>

     

    Ici la grotte ne ressemble en rien à la partie plus éloignée de l’entrée. Les dépôts et les sédiments recouvrent la roche et le sol. Une ambiance sombre et grise règne dans le coin. Un nuage sale nous enveloppe.<o:p></o:p>

     

    Nous croisons Yann, il vient aux nouvelles et il va vider la source de toutes les bouteilles que nous lui avons laissées. Le moins possible, bien évidemment. On n’est pas des salops !<o:p></o:p>

     

    Nous ressortons tous, chargé comme des mules, mais si heureux de cette belle ballade souterraine.<o:p></o:p>

     

    Nous entassons l’ensemble sur les bords de la source. Et là nous respirons à plein poumons l’air chaud et parfumé de cette soirée de printemps. Le soleil brille encore, le ciel bleu couvre le haut des gorges<o:p></o:p>

     

    Des canoës retardataires terminent la descente. Et encore une fois, je déborde de joie et de bonheur devant tant de beauté et de plaisir.<o:p></o:p>

     

    Le rêve du Castor se termine mais il en reste encore tellement d’autre…Nous ne sommes pas prêts de tous les assouvir et de les réaliser et c’est tant mieux.<o:p></o:p>

     

    <o:p></o:p>

     

    La Source du Castor<u1:p> </u1:p>par Xavier Meniscus<o:p></o:p>

     

    Ce samedi 24 septembre 2005, dans le cadre des activités de <st1:personname productid="la CNPS" w:st="on">la CNPS</st1:personname>, nous avons repris l'explo de la source du Castor dans les gorges de l'Ardèche. Actuel terminus remonte à 1981, par O. Isler. Il s'était arrêté devant une trémie, et une cloche. Fréd Badier avait essayé plusieurs fois de trouver un passage, mais sans succès<o:p></o:p>

     

    Nous sommes arrivés de bonne heure ce matin au camping des Templiers, pour descendre dans les gorges, avec Stéphane Roussel en Apollo et Laurent Bron en CCR Kiss, comme plongeurs d'assistances, Josée et la petite Lisa Bron, et, en plongeurs de pointe : Fréd Badier en bi SCR Joker et scooter UV-18, et Xavier Méniscus en bi CCR Joki et scooter UV-18, puis louer 4 canoës, pour transporter en remontant à contre courant l'Ardèche sur 600m notre matériel de plongée, et arriver vers 10h30 devant la source du Castor.<o:p></o:p>

     

    Pendant que Fréd et moi nous nous équipons, Stéphane part en premier nous installer les blocs de sécu, et ré équipé les 100 premiers mètres, où la visi est quasi nulle, ensuite, passé cette zone de limon, on retrouve l'eau cristalline de la source<o:p></o:p>

     

    C'est Fréd qui part devant connaissant bien la cavité. Le trajet jusqu'au point bas à 600m –67m, ce passe sans encombre, et la remonté dans le puits devient fantastique. C'est grandiose, nous nous arrêtons aux premiers paliers à –41m et –28m, dans une salle immense, que j'éclaire parfaitement avec mon 50W HID Métalsub. Nous nous baladons avec plus de 20m de distance entre nous, et nous nous voyons flotter dans l'eau cristalline, presque sans bulles. Seul une petite cheminée de particules descends de plus de 20m sur Fréd à cause de ces SRC.
    Le pieds …..
    <o:p></o:p>

     

    Après ces 2 fois 2mn nous reprenons notre cheminement pour arriver sur la cloche, et revenir ensuite sur la trémie. Je pars en continuant sur l'arrêt d'Oliver Isler en cherchant en bas de la trémie, avec mon puissant éclairage Métalsub, et Fréd reste, pour chercher, devant. Après 5 bonnes minutes à chercher sans succès, ne trouvant aucuns passages, je fais demi tour, et je vois Fréd qui me demande d'éclairer avec mon 50W HID, un passage qui monte par le dessus, dans une cheminée, entre les gros blocs. Je lui file le dévidoir, pour qu'il commence l'équipement, puis, il me passe le relais. Arrivé en haut, après un replat de 8 à 10m, dans une diaclase, je vois un trou noir béant. Ca y est, Fréd vient, enfin, après plusieurs tentatives, de trouver la suite du Castor ……….. Je lui fais signe que le passage est là, et je m'engouffre, dans les blocs avec l'UV-18 en remorque, non sans difficulté ( fil coincé dans la poignée du propulseur en marche et dans l'hélice, et impossible de l'arrêter ….Galère ….. ), pour déboucher dans une salle énorme, par –10m. Au plafond, je vois un miroir, signe d'une cloche, mais étant sous palier, je continu droit devant pour chercher la suite. Fréd ne me suivra pas, voyant un gros bloc se détacher de la trémie, manquer de peu son UV-18 déposé en bas sur le fil et touiller complètement le passage.<o:p></o:p>

     

    Arrivé au bout de la grande salle, ne trouvant pas la suite, je vais chercher plus bas, vers –20m une lucane, au dessus de la trémie, pour trouver la suite de la galerie. En faite, cette trémie de gros bloc, est l'effondrement de la grande salle, et c'est en passant par dessus, et en l'a contournant que nous avons pu trouver la suite. Je déroule <st1:metricconverter productid="50 m" w:st="on">50 m</st1:metricconverter> de fil, pour m'arrêter sur une diaclase de 1 à <st1:metricconverter productid="2 m" w:st="on">2 m</st1:metricconverter> de large sur 6 à <st1:metricconverter productid="8 m" w:st="on">8 m</st1:metricconverter> de haut, et attacher mon fil en pleine eau par –25m sur une lame rocheuse caractéristique ( en forme de la pointe de <st1:personname productid="la Bretagne" w:st="on">la Bretagne</st1:personname> )<o:p></o:p>

     

    Le retour dans la trémie fut assez chaud…., sans visi et pour ensuite avoir fait un tour en rond dans la galerie sans trouver le retour dans la grande salle vers le point bas. Fréd avait commencé à faire demi tour, doucement pour m'attendre derrière le point bas, et c'est ensemble que nous rentrerons faire nos paliers, pour une durée totale de 150mn de plongée.<o:p></o:p>

     

    La cavité développe maintenant 800m, avec un point bas à –67m, pour remonter à –10m puis redescendre à –25m<o:p></o:p>

     

    Dans l'après midi, nous rentrerons en canoë doucement aidés par le courant jusqu'au camping des Templiers, puis, péniblement, remonter notre matériel jusqu'en haut des gorges …..……

     

     

    Photos Josée BRON

                                     [     Toutes les photos dans la galerie photos     Z


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    Un grand merci au gérant du camping des Templiers<o:p></o:p>

    Au soutien de <st1:personname productid="la CNPS" w:st="on">la CNPS</st1:personname> http://souterraine.ffessm.fr/
    Au Scooter www.silent-submersion.com
    A l'éclairage puissant www.metalsub.nl
    Recycleur http://www.airtess.com/
    <o:p></o:p>

    Et à toutes les personnes qui nous ont participé à ce projet.<o:p></o:p>

     

    <o:p></o:p>

     

    Exploration source du Castor<u1:p> </u1:p>par Xavier Meniscus

    21 Mars 2008

    <v:shapetype id="_x0000_t75" stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id="_x0000_s1026" style="margin-top: 7.25pt; z-index: 1; left: 0px; margin-left: 0px; width: 225pt; position: absolute; height: 168.75pt; text-align: left;" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:/DOCUME%7E1/XAVIER%7E1/LOCALS%7E1/Temp/msoclip1/01/clip_image001.png"></v:imagedata></v:shape>

                                                                     <o:p></o:p>

      L’emplacement de la source du castor dans les gorges de l’Ardèche                                                    l’entrée

     <o:p></o:p>

    La source du Castor débouche en bordure de l’Ardèche, par 2 orifices, dont l’un sous fluvial, un peu en aval du rocher de la Cathédrale sur la rive droite côté Gard. Elle draine l’un des plus gros plateau calcaire de la région, avec, quelques km plus au sud, une jonction possible avec l’aven d’Orgnac.<o:p></o:p>

    L’accès se fait 300 m en Aval, par le chemin du camping des Templiers. Son téléphérique nous aide à transporter le matériel de plongée au pied des gorges. Avec des canoës, nous remontons la rivière et ses rapides pour arriver devant la source, où s’ouvre une lucarne, 2m au dessus du niveau de l’eau. A l’intérieur loge une famille de castors que l’on peu apercevoir furtivement si on a un peu de chance, lorsqu’ils se mettent à l’eau.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Nous pénétrons dans la cavité par l’accès sous fluvial. Sur les 100 premiers mètres, la visi n’est jamais bonne, puis passée cette zone de limon due aux eaux chargées de l’Ardèche qui s’infiltre à l’intérieur, l’eau de la source devient cristalline. Le profil descend doucement sur 450m jusqu’à –67m de profondeur pour remonter dans une énorme salle, lieu de nos 1ers paliers. En haut à –23m, repart une galerie de 5x6m sur 200m  jusqu’à un carrefour. A gauche, on remonte dans une grande cloche, et à droite, vers une trémie où O Isler s’était arrêté sans trouver de suite en 1981. Fréd Badier accompagné de PE Deseigne y étaient retournés mais n’avaient pas réussi à trouver un passage. En 2005 Fréd refait une tentative avec mon aide, et trouve enfin le passage en contournant la trémie par le dessus. Je découvre une nouvelle grande salle avec en plafond une cloche, puis en cherchant en bas, la suite de la galerie. Je m’arrête alors sur une belle faille de 2-3m x 5m qui part au loin dans des eaux cristallines par –24m de profondeur.<o:p></o:p>

     

     

                                                               

    <o:p></o:p>

    Coupe Fréd Badier

    <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Cela faisait maintenant presque 3 ans, que je m’étais promis de revenir avec Fréd, poursuivre l’exploration. En ce mois de mars, entre 2 chantiers offshore, Patrick Serret me téléphona en début de semaine pour m’inviter à venir l’accompagner avec un groupe de spéléo germano-suisses désireux de découvrir cette magnifique source aux eaux translucides. Après 2 secondes de réflexion à peine, je me dis que c’est la bonne occasion d’y aller remettre un coup. Patrick s’occupe de contacter Jacques et Loulou Guerrier, les propriétaires du camping pour emprunter  le chemin d’accès et surtout utiliser le téléphérique et des canoës pour acheminer notre matériel de plongées au pied des gorges puis devant la source sans « trop d’effort ».<o:p></o:p>

    Le rendez vous est pris à 8h du matin le vendredi. Il ne me faut qu’1h15 de trajet en voiture de Valence pour arriver. Là Patrick m’informe que la vingtaine de spéléo censés nous donner un coup de main ne viendront pas. <o:p></o:p>

    Info ou intox pour me décider à venir ? <o:p></o:p>

    En fait, aucune importance. L’utilisation de 2 recycleurs CCR JOKI allége énormément le volume de matériel pour le portage. En un seul voyage de téléphérique le matériel de plongée de 2 plongeurs d’assistance et 1 plongeur de pointe dont un scooter UV-26 est en bas. Nous arriverons devant la source, chacun avec son matos dans son canoë à 9h15

     

                                                                  

    <v:shape id="_x0000_s1028" style="margin-top: 8.25pt; z-index: 3; left: 0px; margin-left: -9pt; width: 242.9pt; position: absolute; height: 182.05pt; text-align: left;" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:/DOCUME%7E1/XAVIER%7E1/LOCALS%7E1/Temp/msoclip1/01/clip_image007.png"></v:imagedata></v:shape>

    Chargement et descente du matos sur le téléphérique

     <o:p></o:p>

    Soit seulement 1h15 après notre arrivée en haut des gorges. Le fait de n’être qu’une petite équipe, a certainement facilité notre portage. En ce mois de mars, nous sommes seuls dans les gorges, si fréquentées habituellement en pleine saison. Le temps est sec mais couvert, les températures sont relativement fraîches ce matin, mais accommodantes pour le portage.

     

                                                                

    <v:shape id="_x0000_s1030" style="margin-top: 10.45pt; z-index: 5; left: 0px; margin-left: 0px; width: 233.9pt; position: absolute; height: 175.35pt; text-align: left;" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:/DOCUME%7E1/XAVIER%7E1/LOCALS%7E1/Temp/msoclip1/01/clip_image011.png"></v:imagedata></v:shape>

    Chargement et transport du matos dans les canoë

     <o:p></o:p>

    Sans perdre de temps, nous débarquons notre matériel. La plongée risque d’être longue, ne connaissant pas le profil que je vais découvrir et n’étant pas limité en temps et profondeur, un autre apport du double recycleur CCR. Un rapide briefing pour organiser la plongée, c’est Patrick qui partira avec moi, pour me donner un coup de main au départ, puis à T + 2h, Georges ira à ma rencontre prendre de mes nouvelles lors de mes paliers<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Depuis quelques temps, j’utilise une caméra posée sur l’avant du scooter dans un caisson étanche, pour filmer mes plongées, dont une à –174m au Goul de la Tannerie pour configurer et valider l’ensemble caméra, éclairage et batterie pour ne pas trop alourdir le propulseur et changer son hydrodynamisme. Mais surtout, ramener des images en plongée souterraine exploitables que je prendrai pour une 1ère fois en exploration. Le but étant de montrer au plus grand nombre ce que nous sommes trop peu à pouvoir découvrir<o:p></o:p>

    10h, Patrick et moi sommes prêts à partir, la caméra tourne !

     

                                                                       <o:p></o:p>

    <v:shape id="_x0000_s1027" style="margin-top: 7.05pt; z-index: 2; left: 0px; margin-left: 279pt; width: 234pt; position: absolute; height: 175.6pt; text-align: left;" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:/DOCUME%7E1/XAVIER%7E1/LOCALS%7E1/Temp/msoclip1/01/clip_image015.png"></v:imagedata></v:shape>

    Arrivée devant la cavité et déchargement du matos

     <o:p></o:p>

    Je m’engage le premier tracté par le propulseur de la CNPS. La visi est presque nulle, comme d’habitude, et j’avance par tâtonnement. Mais je sais que plus loin, cela sera bien meilleur. Patrick, lui ne s’en rappelle plus, ses dernières plongées au Castor remontant à l’époque où il accompagnait F Leguen lors de ses plongées d’exploration en 1979. Dommage, il fera demi tour au bout de 100m, presque à la fin de la 1ère couche chargée en limon. Ce n’est qu’au bout de 200m, passée une dernière zone, que l’eau deviendra cristalline. Grâce à l’éclairage diffus dont je dispose pour la caméra, j’éclaire parfaitement l’ensemble de la cavité. Je pense déjà à l’ambiance que cela va donner dans la grande salle après le point bas, pour ma part l’un des endroits les plus beau qu’il m’a été permis de voir en plongée.

     

                                                              

                  Equipement pour le départ en plongée                Configue en plongée : bi joki, propulseur et caméra

     <o:p></o:p>

    Le début de la progression se fait dans une cavité aux parois découpées, de nombreux blocs jonchent le fond. Un fin limon très volatil au passage d’un plongeur, recouvre tout. La progression est assez variée, passage sous voûtes, diaclase, et virages serrés évitent la monotonie. Une roche bien blanche diffuse parfaitement la lumière. Plus nous approchons du point bas, plus la galerie se lisse, s’arrondit formant un tube de 4 à 5m de diamètre. Ce n’est qu’au point bas, à 450m de distance par –67m de profondeur, que le sol se recouvre à nouveau de blocs rocheux, signe de l’effondrement de l’énorme salle qui suit sur la droite en remontant par une faille. Le spectacle est grandiose comme je l’espérais. Je me suis positionné tout au fond dans un recoin pour faire mon 1er palier profond à –43m pour éclairer entièrement à l’aide des puissants  phares dont je dispose pour la caméra, cette salle aux parois bien blanches. Elle part de –67m, remonte jusqu’à –23m pour une largeur de 20 à 25m. A 2, en 2005 avec Fréd Badier, qui éclairait à l’opposé, c’était encore plus beau. <o:p></o:p>

    Je finis mon 2ème palier en haut de la salle, afin de poursuivre ma progression. Cette fois, ce sont des pans entiers de plafond effondré qui recouvrent le sol de la galerie de plus de 8m de large. A 600m on trouve 2 fils presque parallèles. Il faut éviter de prendre celui de gauche au retour, sinon on refait une boucle complète pour revenir au dessus de la grande salle.

     

    Avant de poursuivre, je fais bien attention de vérifier la présence d’un repère sur le fil principal pour signaler la bonne direction de la sortie.

     

                                                                   

     

    Ca serait con de tourner en rond ! A 650m, le carrefour qui annonce sur la droite l’arrivée proche de la trémie « Badier ». A gauche, on remonte dans une cloche où aucune suite n’est possible. Arrivé devant cette trémie, je suis étonné de retrouver mon fil en bon état. Les crues n’ont pas dû être violentes ces dernière années ! Je redécouvre le passage qui est assez grand pour positionner le scooter devant moi, et le faire fonctionner de temps en temps pour avancer. Avant de franchir le passage qui m’amène dans une nouvelle grande salle, j’effectue 5min de palier à –12m devant une fenêtre toute noire annonçant la fin de la trémie. Quel bonheur de sortir d’un endroit intimiste, pour passer dans un autre immense !<o:p></o:p>

    Avant de poursuivre, je me place au milieu vers –8m pour filmer la salle « X-Men » de 20 à 25m de large. Au plafond une cloche, au fond à gauche un tas de gros blocs avec le passage en son centre, et sur la droite, la suite, par –25m de profondeur. Au bout de 50m, j’arrive à la fin de mon fil, accroché sur un becquet rocheux de forme significative, ressemblant à la Bretagne. Je sors mon dévidoir, pour remonter dans une faille de 3x5m. Le sol est toujours jonché de gros blocs. Plus on remonte, plus la faille s’agrandit en largeur, pour diminuer proportionnellement en hauteur afin d’arriver au bout de 50m de fil déroulé, vers –3m sous une nouvelle cloche. Puis quelques mètres après, le passage d’une voûte immergée, je m’arrête devant une nouvelle trémie. En surface, je vois l’eau circuler. Je sors la tête de l’eau une fois mes derniers paliers à -3m effectués après 50min de plongée, pour découvrir sur la droite une belle galerie exondé, de 5x6m. Je viens de franchir le siphon, l’espoir de tout spéléo ! La suite se fera au sec. <o:p></o:p>

    Ma configuration ne me permet pas de sortir facilement hors de l’eau. Toutes mes relais oxy et gonflage vêtement étant fixés sur mon dorsal ainsi que les lourds boyons pour l’éclairage de la caméra. Et puis, ça sera bien plus marrant d’y revenir une prochaine fois à plusieurs.<o:p></o:p>

    Avant de rentrer, je vérifie qu’il n’y a aucun passage dans la trémie pour poursuivre en immersion. Je fixe mon fil en surface, range mon dévidoir à la ceinture. Il est temps maintenant rependre le chemin du retour. <o:p></o:p>

    Je refranchirais le siphon en 55 min. Les paliers se feront en m’amusant avec quelques perches, et autres poissons, venus se réchauffer dans des eaux plus chaudes que celle de l’Ardèche en cette saison. A midi pile, je refais surface. Georges et Patrick arrivent en canoë. Ils ont été voir l’entrée de la Guigone, 200m en amont. Pendant que Georges ira faire sa plongée balade, lui indiquant qu’il faut aller au-delà de 150m pour trouver une bonne visi, Patrick et moi irons voir le départ du siphon de la Guigone, un futur objectif ……

     

                                                               

                  La suite : la partie exondé à découvrir                                 Contant d’avoir sortie le siphon

     <o:p></o:p>

    A 15h, nous avons replié et acheminé notre matériel de plongée sur la plage du camping des templiers. En 1h tout sera remonté, et chargé sur le téléphérique pour remonter au parking.

    Il est d’hors et déjà prévu de poursuivre notre exploration très prochainement.

     

     

                                                                 

                                                                  Coupe Exploration mars 2008

     <o:p></o:p>

    Remerciement :<o:p></o:p>

    P Serret – Georges Stauch – le camping des templiers <o:p></o:p>

    Soutien matériel : <o:p></o:p>

    La CNPS<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Partenaire technique : <o:p></o:p>

    -          Scooter :  Silent Submersion<o:p></o:p>

    -          Recycleur : Airtess     <o:p></o:p>

    -         Eclairage : Bubble Diving – Bubble Daylight – Airtess - Métalsub<o:p></o:p>

    -         Caisson caméra : JC Pinna<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    CR rédigé le 20 avril 2008 : Méniscus Xavier

    Photo P Serret

    Vidéo : http://www.dailymotion.com/Minibuss/video/x4xd79_explo-source-du-castor_sport


     Source du CASTOR<o:p></o:p>

    par Eric Establie - 3 mai 2008<o:p></o:p>

    Le rendez-vous avait été pris à 9h00 du matin pour descendre le matériel par le téléphérique du Camping des Templiers et il aura fallu deux voyages pour tout acheminer au camping où il fut chargé sur quatre canoës.

    Après une remontée épique de l'Ardèche (canoë qui se remplit d'eau, le chien qui tombe à l'eau et se retrouve emporté par le courant bref tout le monde trempé jusqu'aux oreilles …) on arrive enfin au bord de la source. Le temps de préparer le matériel, de casser une petite graine et c'est l'heure de se mettre à l'eau.

    Il est 14H40 quand nous disparaissons dans la source, la visibilité est médiocre, l'eau un peu laiteuse due aux pluies de la semaine. Il nous faudra un peu moins de 90 min pour émerger de l'autre côté du siphon, vraiment magnifique, d'un blanc que je n'avais vu que dans les carrières de craie de Beauvais, superbement découpé.

    En sortant la tête de l'eau, je suis surpris de voir Sylvain avec l'embout en bouche alors qu'il est là depuis plus de 5 minutes. Mais, après quelques respirations, je comprends pourquoi, l'inter siphon est chargé en CO2 et l'on peine à reprendre son souffle. Qu'a cela ne tienne, on n'est pas venu ici pour faire demi-tour sans combattre...

    Après m'être déséquipé, je me saisis d'une bouteille de surox de Sylvain et attaque le premier ressaut. Derrière, un plan d'eau est entièrement bouché par des blocs d'effondrement. La progression étant rendue difficile par la taille de la bouteille et le sol accidenté, la décision est prise de rebrousser chemin sans finir de chercher la suite derrière le deuxième ressaut.

    Le départ étant bien touillé par les sédiments soulevés pendant la séance « post siphon » ce n'est qu'après une vingtaine de mètres que nous avons pu « enfourcher » nos fidèles destriers.

    Arrivés sous la « cloche des Suisses » nous repartons de plus belle, pour nous retrouver quelques minutes plus tard sous la « cloche des Suisses », tiens, je ne me souviens pas d'avoir fait demi-tour. Bon nous voilà repartis une deuxième fois en faisant encore plus attention et après quelques minutes nous revoilà sous la « cloche des Suisses ». Bon là c'est sûr on tourne en rond… (C'est là qu'on apprécie vraiment le recycleur !!!) Demi tour et l'on repart pour la 3e fois. Arrivés en tête de puits, je comprends enfin : il y a 2 galeries qui partent d'ici pour se rejoindre juste avant la cloche, et le fil en place n'ayant plus d'étiquette, l'erreur était évidente.

    Enfin nous voilà dans la bonne direction et après nos paliers nous sortons au bout de 100 minutes. L'heure étant tardive, c'est tout équipés et au scooter que l'on descend l'Ardèche jusqu'au camping suivis par l‘équipe de soutien avec les canoës.

    Il est fort tard quand tout le matériel est de nouveau dans les voitures et que nous quittons à regret cet endroit magnifique. Toute l'équipe tient à remercier les propriétaires du Camping des Templiers pour leur gentillesse et leur aide malgré une heure de retour fort tardive.

    Participants:

    Claude Hurey, Serge Labat, Didier Quartiano, Sylvain Redoutey et Eric Establie.


    Source du Castor<u1:p> </u1:p>par Xavier Meniscus

    21 juin 2008

    Ce samedi 21 juin 2008 en ce 1er jour de l'été, et 1ère véritable journée de beau temps, profitant de la décrue de l’Ardèche, nous avons poursuivit nos plongées d'études de la source du Castor entreprises depuis de nombreuses années, par Fréd Badier et moi.

    La source est située en rive droite des Gorges de l'Ardèche, au pieds du rocher de la Cathédrale, dans le département du Gard.

    Le transport de notre matériel de plongée en canoë depuis le camping des templiers, ne fut pas de tout repos, contrairement à ma dernière plongée du 21 mars 2008 où je franchissais et sortais pour la 1ère fois en explo, le S1. A cette occasion, je réalisais une vidéo de toute la cavité : http://www.dailymotion.com/Minibuss/video/x4xd79_explo-source-du-castor_sport que vous êtes déjà nombreux à avoir vu et à apprécier

    Aujourd’hui, les niveaux de la rivière sont encore hauts, le courant à remonter est très présent, et une nué de canoë fonce sur nous, à chaque instant.

    Grâce à ma connaissance parfaite de la cavité, pour y avoir plongé de nombreuse fois, je franchi à l’aller le S1 en 29min, et par le temps passé dans l’exondé, le retour sera franchi en 4min de plus

                                                                

                    Carnet VR3 plongée S1 Aller                    Carnet VR3 plongée S1 Retour

    CR complet de notre journée en court de rédaction

    Les photos de cette journée par P Serret :

    [ Album Web Picasa Z

     

    Un grd Merci à mes compagnons :

    -         Fréd Badier, sorti de sa pré retraite pour l’occasion

    -         Patrick « belu » Serret qui était déjà là à l’époque où F Leguen explorait la source

    -         Michel Conte, Président de la CDPS codep 26/07

    -         Eric Gelineau

     <o:p></o:p>

    Un remerciement tout particulier au camping des templiers

     <o:p></o:p>

    Je citerai F Vasseur sur son explo de la Dragonnière de Gaud, cavité d’accès et de profil similaire, se trouvant d’ailleurs pas très loin, un peu plus en amont dans les Gorges :

    « Est-il utile de préciser que la prochaine plongée est d’ores et déjà en préparation »


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