Perte des Trois petits Cochons

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Perte des 3 Petits Cochons ou Perte des Brousses / Reseau de Montrèal Commune de Montrèal - Ardèche X = 775.62    Y = 248.47    Z = 205 ou X = 194,08 - Y = 756 - Z = 238 N 44°31'10.6" - E 004°17'39.9" Développement : 372m (topo) 430m (estimé) dont ..........  m noyés. Dénivellation :  - 19 m

SOUS RUBRIQUE

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- Topographie 

SITUATION

Au niveau de La Poste de LAURAC, suivre la route D212 en direction de LARGENTIERE sur 1200m. Garer les véhicules sur la droite dans un petit sous bois. Descendre la piste jusqu'au bord du ruisseau des Brousses (petit pont), et le remonter par sa droite pour atteindre la doline d'effondrement.

1997 : Sous les indications de Jean-Paul SOBICK, les clubs spéléologiques de Joyeuse (CSJ) et des Vans (GSV) débutent la désobstruction. Ils creusent entre deux parois opposées jusqu'à un point bas colmaté à -3m.  

Le 18 mars 1998 : A la suite de fortes crues en février 1998, le club spéléologique de Joyeuse décide de reprendre les travaux de désobstruction. Après une heure de travaux, Denis BECAUD, Nicolas DEVES et Rémy HELCK pénètrent dans la perte. Ils parcourent très rapidement les premiers mètres, effectuent de brèves désobstructions, et découvrent enfin l'actif du réseau. Les petites salles et le méandre se succèdent, ils croisent plusieurs amonts avant de s'arrêter devant un siphon.  

En Juillet 1998 : Les équipes vont se relayer afin de trouver une suite possible. Frédéric BOUCHER, Denis BECAUD, Nicolas DEVES, Rémy HELCK, René et Stéphane KLEYMAN, tous des clubs de Joyeuse et des Vans, essayerons de découvrir le shunt du siphon. Quelques mètres supplémentaires seront explorés après diverses escalades et étroitures désobstruées.

En Décembre 1998 : Avec l'aide des membres du CS Joyeuse, Stéphane KLEYMAN (GSV) plonge le siphon terminal. Il atteint un point bas à -6m et remonte sans visibilité.

En Avril 1999 : Une seconde plongée est réalisée par Philippe BIGEARD (RESSAC). Aidé par Catherine BIGEARD et Rémy HELCK (RESSAC), il tente à son tour de forcer le passage. Il atteint le point bas de -6m et entrevoit la suite au sommet de la voûte. Le passage très étroit se trouverait en plafond, dans l'axe des derniers mètres de la galerie.

En Juillet 2000 : Rémy HELCK, Frédéric RANCHIN et Stéphane RANCHIN désobstruent à la perforatrice la voûte du siphon. Aucune suite n'est entrevue lors de ces dernières sorties, la poursuite de l'élargissement du siphon semble être l'unique solution.

En Septembre 2003 : Rémy HELCK et Sébastien KNEUSS explorent 40 mètres supplémentaires dans une galerie extrêmement étroite, située dans la section "les cochons aquatiques". Ils découvrent un puits remontant sur 5 mètres, jonctionnant probablement avec la surface.

Le 31 Juillet 2009 : Lors d'une visite jusqu'au siphon la cavité doit etre redésobstruer a plusieurs endroit...

RESEAUX

L'entrée se situe sur le coté de la doline, l'effondrement est visible dans le lit du ruisseau de Brousses (10m de diamètres). Les trente premiers mètres nécessitent quelques précautions, les nombreuses crues rendent instables certains blocs et peuvent parfois reboucher le passage. Après avoir traversé les trois failles LES SALAMANDRES, un conduit étroit débouche sur un premier affluent. Le plafond bas vous contraint à passer dans l'eau des COCHONS AQUATIQUES pour accéder aux premières galeries. Suivez le cheminement évident, les dimensions deviennent plus humaines. Les galeries hautes, entrecoupées de passages bas, se succèdent et permettent de rejoindre un actif venant de droite AFFLUENT DES SIRENES. Poursuivez votre course entre les blocs, puis dans le long MEANDRE JAUZION MARCEL. Vous traversez une barrière de calcite par le bas, croisez la MAIN D'ORPHEE à votre gauche, et terminez devant une étendue d'eau. Une voûte mouillante permet d'accéder à une petite cloche, départ du siphon terminal.

REMARQUE

Cavité dangereuse en crue

Mise à jour le : 16 Aout 2009