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<o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="PersonName"></o:smarttagtype><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell> <xml><xml><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell><xml><xml>
Classement des Gouls de Tourne à Bourg Saint Andèol ( Ardèche )<o:p></o:p></xml></xml></w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>au Plan Départemental des Espaces, Sites et Itinéraires de pleine nature ( PDESI )<o:p></o:p>
Michel CONTE Président CDPS CODEP 26/07<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cest suite à une suggestion du Président du Conseil Général de lArdèche auprès dAlain PINEAU, Président du CODEP Drôme/Ardèche de <st1:personname productid="la FFESSM" w:st="on">la FFESSM</st1:personname>, que laventure du classement des Gouls de Tourne a commencée en Mars 2007.<o:p></o:p> Cest dabord en tant que Secrétaire Général du CODEP puis comme Président de <st1:personname productid="la Commision" w:st="on">la Commision</st1:personname><o:p></o:p> Départementale de Plongée Souterraine que jai été chargé de mener à bien ce dossier. Nous avons<o:p></o:p> eu, le 30 mai 2007, une première réunion au Conseil Général de lArdèche avec Monsieur Bruno DAMIEN, Conseiller des APS, chargé des sports et des loisirs de nature et Monsieur Nicolas<o:p></o:p> DUPUY, Responsable du site Géosports 07 et chargé du suivi du PDESI. Cest à lissue de cette<o:p></o:p> réunion que le dossier de classement a été ouvert officiellement. Dans les mois qui ont suivi, jai<o:p></o:p> rencontré Monsieur MARTINEZ, Maire de BSA pour linformer de notre démarche et jai fourni au<o:p></o:p> Conseil Général un certain nombre de documents (photos, films, plans, etc .) pour étayer ce dossier<o:p></o:p> jusquà la date du 12 novembre 2008 où je suis allé le défendre devant <st1:personname productid="la Commission D←partementale" w:st="on"><st1:personname productid="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:personname> Départementale</st1:personname> des Espaces, Sites et Itinéraires de pleine nature au CG07. A cette réunion, j'ai fait l'objet d'une attaque de la part du représentant de <st1:personname productid="la FFS" w:st="on">la FFS</st1:personname> qui voulait que l'activité soit nommée plongée spéléo et non pas plongée souterraine. Il craignait également que l'accès ne leur soit plus possible, ce qui n'a jamais été envisagé. J'avais le total soutien du patron du service des sports du CG07 qui m'a permis de m'expliquer sans être coupé à tout bout de champ. J'ai commencé mon argumentation en citant les messages de notre Président National, Jean-Pierre STEFANATO ( en partie ) " Je suis<o:p></o:p> personnellement et au nom de <st1:personname productid="la FFESSM" w:st="on">la FFESSM</st1:personname>,favorable à associer paritairement <st1:personname productid="la FFS" w:st="on">la FFS</st1:personname> à toute<o:p></o:p> convention d'accès qui serait engagée sur ce site......... surtout depuis que la coopération des<o:p></o:p> deux fédérations en matière de plongée souterraine a été affirmée et concrétisée par une<o:p></o:p> convention nationale cadre " et du Président de <st1:personname productid="la CRPS RABA" w:st="on">la CRPS RABA</st1:personname>, Claude BENISTAND " pour nous,<o:p></o:p> il n'a jamais été question d'un accès exclusif pour l'une ou l'autre des fédérations mais que ce site<o:p></o:p> unique reste accessible au plus grand nombre de plongeurs et en toute sécurité ". Suite à cela, il n'y a plus eu de remarque, j'ai pu argumenter sur le bien fondé de ce projet et le classement des Gouls<o:p></o:p> de Tourne a été accepté par <st1:personname productid="la Commission Départementale" w:st="on">la Commission Départementale</st1:personname> Espace Sites et Itinéraire en tant<o:p></o:p> qu'activité de pleine nature en plongée souterraine. <st1:personname productid="la FFESSM" w:st="on">La FFESSM</st1:personname> est seule porteuse du projet qui ne<o:p></o:p> concerne pas l'accès au site mais bien son entretien, son équipement et sa sécurisation pour le bien de tous. Cest le CODEP Drôme/Ardèche qui est linterlocuteur privilégié du Conseil Général.<o:p></o:p>
</xml></xml></w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell><xml><xml><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell><xml><xml>Les avantages de ce classement sont :<o:p></o:p>
</xml></xml></w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>- La responsabilité, en cas daccident sur le site et son accès, est reportée sur le Conseil Général, que<o:p></o:p> ce soit pour la partie privative que pour la partie municipale.<o:p></o:p>
- Si la propriétaire du terrain qui nous donne accès au site voulait remettre en question la convention<o:p></o:p> qui la lie avec <st1:personname productid="la Mairie" w:st="on">la Mairie</st1:personname> de Bourg Saint Andéol, ce serait le Conseil Général qui prendrait en charge<o:p></o:p> les négociations.<o:p></o:p>
- Nous pourrons obtenir des subventions du CG07 pour entretenir et sécuriser le site ( ce qui est déjà<o:p style="font-weight: bold;"></o:p> fait ) et pour faire de laffichage pour présenter les Gouls, rappeler les règles de sécurité, etc ..<o:p></o:p>
Je suis en attente de la copie de lextrait des délibérations du CG07 qui officialise ce classement ; dès réception, je demanderai à Bruno MEGESSIER de le faire figurer sur le site Internet de <st1:personname productid="la CNPS." w:st="on">la CNPS.</st1:personname><o:p></o:p>
Je profite de cet article pour rappeler les conditions daccès au site :<o:p></o:p>
- Louverture de la borne est autorisée aux plongeurs souterrains, soit avec leur propre clef (<o:p></o:p> triangle femelle de 8 ), soit en allant la chercher à <st1:personname productid="la Mairie" w:st="on">la Mairie</st1:personname> de BSA ( ouverte le samedi matin ).<o:p></o:p>
- lutilisation de pince ou autres outils divers et variés est à proscrire pour éviter de détériorer le triangle mâle.<o:p></o:p>
- La borne doit être refermée après chaque passage, que ce soit en entrée ou en sortie, pour<o:p></o:p> éviter la prolifération de véhicules sur le site.<o:p></o:p>
- Sur recommandation du Préfet de lArdèche, il est demandé de prévenir la gendarmerie de BSA<o:p style="font-weight: bold;"></o:p> (04.75.54.50.18) avant et après la plongée.<o:p></o:p>
</xml></xml></w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell><xml><xml><xml><w:worddocument><w:punctuationkerning><w:validateagainstschemas><w:compatibility><w:breakwrappedtables><w:snaptogridincell><xml><xml> </xml></xml></w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>Bonnes plongées à toutes et à tous sur le site des Gouls de Tourne<o:p></o:p>
</xml></xml></w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>
votre commentaire -
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On l'appelait Tom Pouce (Jacques Brasey)
Photos de Gérard TruffandierLa suite du journal spéléo de Tom mérite d'être entièrement relatée, car elle contient le récit de sa plus longue et profonde plongée spéléo
"Ma. 7 juillet - Ve. 17 juillet - Petit Goul de Tourne - Tom, Isus, Cyrille, Arno, Michael, Truffe, Philippe Bonpas -
Mardi 7
On charge le matin, puis départ pour l Ardèche, vers midi. Ça roule bien, pas de barrages routiers, sauf à Bourg-St-Andéol, sur le pont, où l'on doit attendre 15 mn avant que le barrage soit ouvert.Mercredi 8
Installation du camp, gonflage et petite plongée en fin de journée avec Cyrille. Ce dernier fait un test avec un quadri 20 1 et un mono ventral. Je l'accompagne jusqu'au puits, à 700 m, puis fais demi-tour. Cyrille va jusqu'à - 75 m, au sommet du puits qui mène à - 88.Pour ma part, j'ai plongé en humide avec le bi-18. Equilibrage presque bon, il y a environ 2 kg de trop, mais ça ne gène pas trop dans ce siphon. Essai de photos avec mon petit Nikon L35 AW, qui semble bien supporter les 12 m de profondeur.
Jeudi 9
Fin de préparation des surox, oxy, puis, dans l'après-midi, Olivier et Arno vont amener les 2 tonneaux, soit 8 bouteilles de décompression dans le puits, à 700 m.Vendredi 10
J'ai mal au cou et je sens la crève qui menace. Je ne plonge pas. Olivier et Arno vont au puits amener différentes petites bricoles (jumars, oxy de réserve) pendant que je vais faire des achats avec Cyrille.Samedi 11
Michael nous rejoint tôt le matin. Vers 10 h, on descend à la source. Cyrille plonge vers 13 h. Il va poser du câble depuis le
bas du ressaut remontant à - 100, jusqu'au sommet du puits terminal à - 92. Plongée de 7 h pour lui. Je vais le retrouver au palier à - 27 et lui amène 2 gueuses. Au retour, je ramène le scooter et vais faire une courte visite dans la galerie inférieure en aval, à - 18, près de l'étroiture. Le câble est posé jusqu'au sommet du puits terminal à - 92.Dimanche 12
Préparation de mélanges, surox et oxy. Arno et Michael vont faire une visite au Grand Goul, qui est toujours obstrué à - I1. Gérard Truffandier, qui est arrivé dans la nuit, va faire une reconnaissance jusqu'à 700 m.Lundi 13
J'ai mal au cou de nouveau et cette fois, plus qu'il y a deux jours. J'espère que ça va jouer pour demain. L'après-midi, toute l'équipe plonge pour installer les tonneaux, et divers relais, pendant que je fignole mon équipement au camp. Philippe Bompa est arrivé vers midi avec Marie-Paule.Mardi 14
Jour J, enfin la 1ère pointe depuis 1982. Je m'équipe tranquillement et quitte le jour et l'air frais, vers 12 h. Progression tranquille avec le scooter jusqu'à 700 m au départ des puits. Là, je pose mon ventral surox 60 % et, après qu'Arno ait contrôlé l'ouverture des bouteilles et installé l'inflateur "argon", je descends vers la profondeur. A - 45 je récupère le bi-12 ventral, avec un mélange Hélium à 40 %, pour la zone jusqu'à - 73. Arno me suit jusque vers - 60, puis je suis seul. Peu avant le captage, un vieux fil se prend dans l'hélice du scooter. Je prends 2 - 3 mn pour démêler tout ça et continue ma route. - 73, le puits qui mène à - 88. Je pose le ventral et passe sur le dorsal (50 % d'hélium). Le scooter me tire jusqu'au point bas, à - 102, où je l'abandonne pour continuer à la palme. 30 m plus loin, me voilà au terminus du câble, au sommet du puits terminal. Je mousquetonne mon fil d Ariane sur câble et entame la descente. Le dévidoir à Léger est posé à - 107. Je poursuis. Il me semble apercevoir un départ de galerie vers - 115, deux mètres au-dessus du terminus Léger. Je fractionne au terminus Léger et poursuit la descente. Le mélange à 70 % d'hélium me permet de bien apprécier la vue : beau puits, environ 4 x 8, avec plusieurs points rocheux, à différentes profondeurs. Vers - 135, je décide de stopper car c'est ce que j'avais fixé comme limite maximale, avant le départ. Je cherche un point d'amarrage et trouve un superbe pont rocheux, deux mètres au-dessous, à - 137. J'attache le fil et remonte gentiment. A - 115, je vais m'enfiler 5 - 10 m dans la galerie, pour vérifier si ça n'est pas simplement une petite niche. Observation de 3 petites coulées stalagmitiques sur le bord du puits à - 111. Retour tranquille jusqu'à - 55, où j'entame la longue série des paliers.Au total, 7 h 50 de paliers, pour 1 h 30 de plongée. A partir de - 9 m, j'utilise le circuit fermé à Olivier, pour respirer l'oxy. Je ressort 9 h 20 après mon départ. Plongée super, pas de problème, belle pointe, paliers agréables et peu pénibles, je n'ai pas eu froid (4 x 20 1).
par Gérard Truffandier
Par Gérard Truffandier
par Gérard Truffandier
par Gérard Truffandier
par Gérard Truffandier
par Gérard Truffandier
Le Goul de la Tannerie
RETOUR AUX SOURCES
par Olivier Isler
Bourg-St-Andeol, petite agglomération jouxtant le Rhône aux portes de lArdèche est connue des plongeurs en siphon pour la beauté de ses sources. Tout particulièrement le Petit Goul ou Goul de la Tannerie, considéré comme une classique où depuis près de vingt
ans, les explorations se sont succédées.En 1976, le G.E.P.S. de Marseille découvre la galerie sur près de 750 mètres, sarrêtant à 45 mètres de profondeur.
En 1978, soutenu par le Groupe lémanique de plongée souterraine (G.L.P.S.), je poursuis sur environ 70 m., atteignant le haut dun ressaut à 72 mètres de profondeur.
Deux ans plus tard, Francis LEGUEN descend celui-ci jusquà 84 mètres.
Continuer à lair devenait aléatoire et dangereux. Profitant dun travail de topographie destiné à installer une prise deau, Bertrand LEGER repris lexploration au TRIMIX (mélange ternaire dHélium, Azote et Oxygène). En 2 plongées de six heures trente et sept heures, il atteignit successivement 945 puis 1020 mètres de distance, ce dernier point à 113 mètres de profondeur, dans un grand puits. Bertrand avait placé la barre très haut, car son terminus suivait une longue progression en profondeur.Ce défi, javais décidé de le relever, car jai toujours aimé cette source qui, si elle ne représente peut-être pas la quintessence des difficultés que lon peut rencontrer en plongée souterraine, reste un sacré challenge. Quon en juge: on doit négocier plusieurs
passages étroits lors de la longue progression jusquau premier puits situé à 700 m de lentrée. En profondeur, la galerie toujours tortueuse comporte de nombreux ressauts empêchant une avance rapide. Enfin, difficulté majeure, lobligation deffectuer la presque
totalité des paliers à distance respectable, ce qui nest moralement pas une sinécure.En 1987, une reconnaissance poussée confirmait nos craintes: un fil standard en nylon ne pouvait résister longtemps aux crues. Seule alternative valable: la pose dun câble résistant jusquau haut du puits terminal. Ceci fut fait en 5 plongées de rééquipement-nettoyage de 4 heures 30 à 6 heures 45 de durée. La suite pouvait enfin être abordée avec plus de sérénité.
En Juillet 1992, mon ami Jacques BRASEY pouvait enfin rajouter une trentaine de mètres au terminus de Bertrand, atteignant -137 m, en une plongée de 9 heures trente. Le manque de temps mempêcha de tenter à mon tour une incursion. Trois mois plus tard, le drame: Jacques meurt à la sortie dune source sarde, bloqué sous des rochers dans moins dun mètre deau. Nous sommes effondrés: notre groupe est décapité par la perte de lun de ses meilleurs éléments. Suit une longue période de remise en
question et dinactivité en exploration.
Le temps passe et lenvie de remettre ça devient de plus en plus lancinante.En Avril, je replonge sur les traces de Michael dans la zone profonde. Bonne surprise: le câble na pas bougé et nous apparaît dans un état de fraîcheur inhabituel.Pour la grande plongée prévue pour lascension (quel paradoxe !!), je décide de mentourer de toutes les
mesures de sécurité. Pour le calcul dune table adaptée au profil du siphon, Je fais appel à mon ami Jean-Pierre IMBERT en qui jai entière confiance. La décompression sous oxygène est prévue au sec, dans une cloche. Là malheureusement il y a un couac. Si la
cloche démontable semble efficace, son moyen de transport savère catastrophique.
Malgré un report à la Pentecôte, décision est prise dutiliser une cloche souple déjà testée avec succès par notre collègue Hubert FOUCARD.Vendredi 24 Mai, 17 h 30.
Nous retrouvons nos amis français Jean-Pierre IMBERT, Patrick JOLIVET et Frédéric MARTIN au bord de la vasque. Jean-Pierre mamène 2 détendeurs TEKSTAR de COMEX PRO, désirant me persuader de les utiliser en pointe, car ils sont très souples et robustes. Je décide de les tester immédiatement en allant déposer le premier convoi de 4 bouteilles de décompression (Voir photo) à -46 m. Patrick et Michael vont installer la cloche souple à -9 m en lencrant avec des spits.
Plongée sans problème autre que seulement 2 spits sont plantés. Le TEKSTAR semble effectivement très confortable.Samedi 25.
Je suis le seul à ne pas plonger afin dêtre saignant pour le lendemain.
Tous le groupe de Vaucluse est là, ainsi que Sylvain REDOUTAY. En plusieurs plongées, ils vont déposer les 8 bouteilles ainsi quun petit scooter aux points stratégiques. La cloche est enfin installée, mais une fuite à la soupape empêche de la gonfler.Dimanche 26.
Mon dorsal 4 x 20 l additionné dun petit flacon 4 l (destiné à équilibrer ma combinaison) est sur le mur de la vasque.
La pénible séance dhabillage qui commence invariablement par le rituel de linstallation du PISLEAU (système permettant duriner hors de sa combinaison en plongée) peut commencer. En étant conscient du risque accru de transpirer en début dimmersion, jenfile
un nombre impressionnant de sous-vêtements destinés à limiter lhémorragie calorique due à linhalation dun mélange riche en Hélium. Puis tout saccélère, car il sagit de ne pas mariner trop longtemps dans cet état. Enfin à leau. Une dernière vérification
déquilibrage-lestage, et, accompagné de Patrick et Michael, je disparais (jespère temporairement !) sous les eaux. Il est 13 heures 8 .Je respire un NITROX 60% sur mon ventral 15 l. Je progresse très lentement pour éviter de méchauffer et transpirer, car,
comme dirait mon ami chimiste la bonne solution, cest de ne pas se précipiter !
Parcours interminable de 48 minutes. Le puits enfin. A - 12 m, je troque mon ventral contre un 2 x 12 l de TRIMIX.
En descendant le puits, je jauge du regard le nombre impressionnant de flacons destinés à ma décompression. Me remémorant mes explorations dautrefois en bi 2 x 10 l et ventral pour tout équipement, je ne puis mempêcher de constater combien véridique est
lexpression "avec lâge on prend de la bouteille !". - 45, le scooter. Il me tracte à petite vitesse dans cette galerie tortueuse qui descend en ressauts successifs et changements brusques de direction. La visibilité, inférieure à 10 mètres est décevante pour cette
source habituellement limpide (les nombreux orages des semaines précédentes n y sont peut-être pas étrangers ?). 14 min. depuis le départ "en profonde" et je dépose mon ventral à -72 m.Passage sur le dorsal et nouveau puits en spirale aboutissant à - 88. En passant à -101 m, jaccroche un vieux fil qui pend en travers de la galerie. 2 à 3 minutes de perdues à se dégager et à le couper. Le grand puits enfin ! Dépôt du scooter dont lutilité dans ce type
de profil accidenté ne me semble pas démontrée. Je croche mon fil sur lextrémité du câble et avanti ! La descente nest pas très rapide. Suivant le fil laissé par Jacques, jatteins enfin son terminus (- 137). Changement de détendeur Le TEKSTAR est très sensiblement plus souple. Le puits se poursuit toujours grand, incliné à 60 degrés. Ma limite de temps est presque atteinte. A - 165, je stoppe. cela continue, certainement au delà de 180 m. de profondeur. Pas damarrage possible sur un quelconque becquet de ce puits grandiose. 2 tours de fil autour de la manivelle et jabandonne le dévidoir, car mon temps limite est dépassé de plus dune minute.La remontée se fait en force, après avoir vidé mon flacon destiné à mon équilibrage. Je gonfle mon sac dorsal, car la collerette de ma
nouvelle combinaison me joue visiblement des tours en fuyant. A - 120, je quitte à regrets le TEKSTAR dont jai pu vérifier les excellentes qualités pour repasser sur mon autre bouteille. A - 92, je récupère le scooter. Jai du retard sur mon timing.
Repassage à -101, puis arrivée à - 90 où commence véritablement mon premier palier. Jai un peu "les boules" en pensant à Claude qui doit venir aux nouvelles vers - 65. La longue ascension continue. Arrivé à - 60, jai confirmation de mes inquiétudes: Claude nest
pas là. Je ne saurai quen sortant quil ma manqué de justesse,ayant entendu le bruit moteur de mon scooter. -57: récupération de ma première bouteille palier que jutilise dès mon arrivée à 51 mètres, mon ventral étant épuisé. 2 heures 15 depuis le départ et à - 46 je
récupère le bidon entouré de ses 4 bouteilles. A - 42, des phares annoncent linstant ô combien désiré (même si Redoutay !) de la visite de Sylvain qui vient aux nouvelles. Il me clipe un "biberon" de 4 l dArgon. Je linjecte avec délice dans ma combi, sentant la
bouffée de chaleur qui menvahit. Paliers obligent, ma remontée est de plus en plus lente.- 36: passage au Nitrox 40%, -24 au 50%, - 12 au 60%. Arrivée de Patrick, mon fidèle compagnon de longue date, assisté de Michael. But: enlèvement des "boosters" (bouteilles latérales) de mon quadri. Opération plus difficile que prévu. Au vu du manque de visibilité,
je décide de garder mon 2 x 20 l dorsal que je prévoyais initialement de troquer contre un 2 x 12 l, afin dentrer dans la cloche. Le palier de 9 mètres sous oxygène se fait donc en pleine eau, sous surveillance constante de mes amis de Spéléo 84 qui se relaient à mon chevet.
30 minutes avant la fin de mon palier de 6 m, jentame mon long voyage de retour. La visibilité étant réduite par les incessants va et vient, le ventral 2 x 12 me pose quelques problèmes pour négocier les passages clés: comme prévu, la source se défend jusquau bout.
Enfin la surface, crevée à 23 h 19, soit 10 heures 11 après mon départ.
Déshabillage en douceur, puis repas vers 2 heures du matin. Mon plus vif souhait est de continuer, je lespère en 1997 à progresser un peu dans le puits de cette belle source attachante (sans pour autant se prendre dans le fil dariane!).
Ceci dans de meilleures conditions, notamment concernant la cloche de décompression, et soutenu, je lespère, par la même brillante équipe.Olivier Isler
Participants
France: Fred MARTIN, Claude HUREY, Daniel DUMAS, Patrick SERTEL ( SPELEO 84)
Patrick JOLIVET (Vendôme), Sylvain REDOUTAY (Vesoul)
Michel LEONARD (Angoulême)
Suisse: Michael WALZ, Olivier ISLERRemerciements.
France
Jean- Pierre IMBERT qui ma conçu des tables remarquables defficacité.
Michel PLUTARQUE, Directeur commercial de COMEX PRO Pour la mise à disposition
de 2 détendeurs TEKSTAR.
Thierry LEBORGNE (PLONGESPACE)Suisse
Heinz RUCHTI (UWATEC)
Gaston WILLOMMET (LECLANCHE)
Maurice RAY (OXYBLUE)
Corinne RAPIN DEFRANCESCO (BLOW WAVE)
Manuel LOBOS (GRAND BLEU)
Gérard GRIN (CORTE S. A.)
Jean-Daniel LIN (MIAUTON)
Michel SCHAFFERT (CONSTRUCTION THERMOPLASTIQUE)
Récit (frayeur)
Yves Segond de la société Spéléologique de Namur (Belgique) -1984.
Le plongeur connaît la source jusqu'à 400m de l'entrée, il y a déjà plongé à 3 reprises.( ) Après l'étroiture (120m), je commence ma progression en solitaire. Je dispose d'un 2 x 7l et mon mano m'indique 180 bars. Parti avec 210 bars, si j'applique la règle des tiers, je dois faire demi-tour à 140 bars.
Arrivé à la fourche séparant la galerie en deux (290m), j'opte pour le passage de droite, ayant déjà eu l'occasion de passer par la gauche.
Je dispose d'un Aqua-Flash plus un second en réserve. Malgré l'exceptionnelle clarté de l'eau, je ne vois que le fil d'Ariane et la section de la galerie se découpant dans un halo bleuté. Tout se passe pour le mieux, je me sens bien, le matériel est au point et ne me gène pas. Je m'applique donc à suivre le fil et à surveiller mon mano.
A 150 bars, je décide de faire demi-tour, je pourrais encore consommer 10 bars, mais en siphon on n'est jamais trop prudent.
Au retour, l'eau a perdu sa limpidité, et plus j'avance, plus elle se trouble pour devenir franchement sale.
Il n'est plus question de lâcher le fil si je veux retrouver la sortie
Après dix bonnes minutes de progression dans ce " Beh-beh ", je m'étonne de ce phénomène que je n'avais pas remarqué lors de ma précédente plongée.
Mais il est vrai que le siphon a été très fréquenté cette semaine et nous avons sans doute décollé la " pulpe " du plafond.
Et puis c'est la surprise ! alors que je me croyais aux abords de l'étroiture, je suis au-dessus du ressaut de 8m, à 400m de l'entrée. Mon manomètre indique 100 bars. Que s'est-il passé ?Je ne vois qu'une seule explication : à l'aller, je n'avais pas vu que je rejoignais la galerie principale et, alors que je croyais progresser vers le fond, je revenais dans la deuxième galerie ; ainsi quand j'ai fait demi-tour je me suis enfoncé vers le fond.
Maintenant il s'agit de revenir et surtout de ne pas paniquer, mais un flot d'images se déverse dans ma tête, l'angoisse s'empare de moi et me fait respirer trop vite. Heureusement je me ressaisis, après tout, en faisant un détour, j'ai consommé 110 bars pour venir ici. Les 100 bars qui me restent devraient suffire si je n'ai pas de problèmes au retour.
Or, après un bon moment de progression sans encombre, le doute me saisit ; je me dirige à nouveau vers le fond ! Comment cela est-il possible ?
Je n'en sais rien, mais j'en suis sûr. Je reviens donc en arrière et me retrouve au carrefour des trois fils.
Je suis complètement désorienté, je ne sais plus d'où je viens et surtout pas où aller. Je regarde mon mano : 60 bars. Où suis-je ?De toute façon c'est foutu ! j'ai quarante minutes de plongée et il me reste moins d'un tiers de mon air. Je ne sortirai pas d'ici vivant. Je suis à deux doigts d'une nouvelle panique, mais à nouveau heureusement mon instinct de conservation l'emporte.
Il faut coûte que coûte choisir un fil et le suivre jusqu'au bout en espérant que ce soit le bon. Je dois économiser mon air au maximum mais cela n'est guère facile avec cette angoisse en travers de la gorge.
Il me reste un espoir si je suis sur le bon fil. Dehors Gérard doit certainement s'inquiéter et sans doute va-t-il venir à ma rencontre, auquel cas je pourrai m'emparer de son deuxième détendeur 30 bars. Suis-je sur le bon fil ?Oui, je reconnais à présent de gros galets noirs qui se trouvaient près de l'étroiture, enfin un point de repère, cette fois je peux m'en sortir.
Encore quelques mètres et voilà l'étroiture. Ma respiration sur le coup se fait plus pressante, mais rien n'est encore gagné, il faut que je me calme car je suis toujours seul à 100m de l'entrée avec moins de 25 bars et je sais que la galerie qu'il me reste à parcourir est semée d'embûches qu'il faut contourner.Je me tire sur le fond au maximum pour économiser mes forces donc mon air. Je viens de passer le cap fatidique des 5 bars lorsqu'une lueur bleue familière m'éblouit. Jamais je n'avais été aussi content de la voir, mais jamais non plus jusqu'à ce jour je n'avais douté de la revoir.
Pour Gérard aussi qui se préparait à partir à ma recherche, c'est un grand soulagement. Tout est bien qui finit bien après 1H05 de plongée.
Je crève la surface un bras en l'air en faisant le signe OK de ma main tendue.
L'heure est maintenant aux leçons à tirer d'un tel incident, elles sont nombreuses :
1) je n'avais jamais pris mon cap lorsque je me suis enfoncé sous l'eau et jamais au cours de la plongée je n'ai songé à utiliser ma boussole.
2) Le fil n'était ni métré, ni fléché, ni repéré, mais le parcours semble tellement évident que la chose ne m'a jamais inquiété avant.
3) Je n'ai pris aucun point de repère à l'aller, rien ne me permettait donc de m'orienter au retour.
4) Heureusement que tout mon matériel était parfaitement en ordre et que je ne me suis pas pris dans le fil car le moindre pépin supplémentaire m'aurait sans doute été fatal.Le Goul de la Tannerie
-180m au recycleur
par Sylvain Redoutey
Avril 2003
Le week-end de Pâques 2003 a été particulièrement fructueux, -180 mètres de profondeur au recycleur après un parcours d'environ 1200 mètres de distance et 12 h 30 de plongée totale .
Le jeudi Claude et Daniel font une première navette pour vérifier les ancrages pour la cloche, mettre en place le répartiteur de charges et placer 2 relais de sécurité à 300 et 500 mètres de l'entrée de la galerie.Vendredi un impressionnant convoi va parcourir la galerie jusqu'à la zone des paliers, Frédérique pousse le bidon remplit de bouteilles 2 x 10 ; 2 x 7 ; 2 x 4 et marquera les zones dépassant -6 mètres de profondeur pour ne pas risquer une hyperoxie car une partie du dernier palier sera effectuée sur le trajet retour. Daniel amène seul la cloche puis la monte et l'installe à - 9, Claude prend en ventral les 2 bouteilles pour sa plongée du lendemain plus 3 x 4 litres .
Le samedi il ne reste plus que le petit recycleur et ses deux quatre litres à déposer à -70 et un autre recycleur O2 pour les paliers à -9 et -6 . C'est Claude qui aidé d'un mélange trimix va réussir une mise en place parfaite malgré la mauvaise fixation entre le recycleur et ses deux bouteilles et une palme qui se détache . Frédérique lui fait l'assistance au palier pendant que Jacques et Roland dégage le rétrécissement situé à environ 100 mètres de l'entrée. Le soir la totalité de la chaîne de décompression est en place.
Dimanche matin la longue séance d'habillage commence, et la mise à l'eau ne se fera qu'en fin de matinée. Je m'équipe facilement car le RS 2 ne pèse que quelques kilos dans l'eau, il est monté de 2 x 20 litres auxquels je rajoute 2 x 9 litres de trimix intermédiaire sur le côté et 2 x 4 litres de nitrox 60 en ventral. Il est 12 H 15 lorsque je pars, Frédéric passe devant pour me guider sur les 700 premiers mètres. Il a sur le dos un tri 20 litres (car pour éviter de refaire les 700 mètres, il m'attendra dans la cloche et fera le premier contact).
À -18 je dépose mes deux quatre litres et je poursuis sur les deux neuf litres de trimix intermédiaire. À -70 j'effectue une dernière vérification du R.S 3 et ses deux bouteilles de quatre litres. Je m'accroche au zepp et j'arrive rapidement dans la partie horizontale d'environ 150 mètres qui se situe à une profondeur entre -90 et -102 le profil de cette zone est particulièrement accidenté et m'oblige à faire des changements de direction constamment avec le propulseur. Arrivé vers -110 je quitte mon engin car la galerie devient progressivement verticale, je continue à la palme en suivant deux fils d'Ariane celui de Jacques Brasey qui s'arrête à - 130 et celui d'Olivier Isler qui continue.
Soudain vers les -160 j'aperçois la grosse bobine bien caractéristique de fabrication suisse, elle est la, quelques mètre plus bas (grand coup de chapeau pour les -165 en circuit ouvert) je la prends dans la main, aucun autre fils n'est accroché à son extrémité, pas de plomb non plus ! J'accroche donc le mien et me lance dans le vide. Lorsque mon compte à rebours retentit je suis à -180 mètres de profondeur, un becquet rocheux m'invite à stopper-là. J'enroule mon fils autour et le sécurise avec un élastique, je prends mon temps, je suis loin de mes tiers. Mais dans cette manoeuvre, j'échappe ma bobine qui descend en se déroulant je passe rapidement sous le becquet mais trop tard elle est perdue.
A cet endroit la galerie est complètement verticale, la lumière de mes phares puissants n'accroche rien d'autre que les parois, en dessous , c'est le vide ! Jai vu à plus de 200 mètres de profondeur !
La remontée se fait sans problème j'effectue quelques premiers paliers dans le puits terminal, puis récupère mon propulseur qui me tire vers mes premières bouteilles palier. Malheureusement le R.S 3 en dépôt ne pourra fonctionner à cause d'une entrée d'eau. Arrivé à -60 je trouve la plaquette de Frédéric, il m'a loupé car j'ai perdu du temps dans la partie horizontale, de ce fait en surface, une certaine inquiétude s'installe , ils n'auront des nouvelles que vers 19 h. Mais déjà Claude arrive à son tour avec de la boisson chaude et la batterie pour le gilet chauffant (qui ne fonctionnera que dix minutes car des fils se sont coupés en bougeant),
il récupère le zepp et quelques bouteilles à -50 et reste un peu avec moi le temps de décrocher mes deux neuf litres de trimix intermédiaires devenus inutiles puis remonte faire ses paliers. À -9 Daniel est là pour sécuriser mon entrée dans la cloche. Le circuit fermé O2 est assez difficile à utiliser car je ne peux pas le fixer correctement en ventral et le boisseau ne tient pas bien en bouche de se fait pas question de quitter mon recycleur dorsal donc pas de cloche. Je réussirai malgré tout par entrer quelques minutes mais sans pouvoir m'asseoir, histoire de goûter au grand confort que j'aurais pu savourer pendant plusieurs heures. Mais je n'ai pas froid malgré une certaine fuite à l'intérieur de ma combinaison (étui pénien défectueux). L'eau est à 14 degrés ce qui est un luxe pour moi qui suis habitué à plonger dans des eaux dont la température varie entre 4 et 10 degrés. Cinquante minutes avant la fin de mon palier de -6 mètres je prends en ventrales 2 x 4 litres de nitrox 64 et une 3 litres d'oxygène et j'entame les 700 mètres qui me restent à parcourir pour finir cette plongée.Il est 0 h 53 minutes lorsque j'émerge, toute l'équipe est là pour m'accueillir. La quasi-totalité de l'infrastructure a été désinstallée.
Le lendemain Frédéric et Claude se charge du démontage de la cloche, des 2 bouteilles relais et du petit recycleur oxygène à ramener.
Un grand bravo à toute l'équipe qui aura parcouru près de 23 km de distance et effectué plus de 38 heures de plongée pour me soutenir ainsi que pour mettre en place et démonter toute l'infrastructure indispensable pour cette expédition dont je tiens à souligner l'extrême difficulté liée à la distance.Cette plongée a été effectuée avec un recycleur semi fermé redondant, sécurisé par un troisième circuit au premier palier.
La consommation totale de gaz a été de 8900 litres.Participants
plongeurs :
Claude HUREY
Daniel DUMAS
Frédéric MARTIN
Jacques et Roland
soutient en surface : DidierMerci à tous
Sylvain REDOUTEYLe Goul de la Tannerie
209 M DE PROFONDEUR À PLUS D'UN KILOMÈTRE SOUS TERRE AVEC UN RECYCLEUR
par Sylvain Redoutey
Avril 2004
Goul de la tannerie
Exploration de la Galerie BraseyCe mercredi, 14 décembre 2005, dans le cadre des activités de la CNPS, J'ai poursuit l'exploration de la galerie Brasey par -115m dans le puits terminal à plus de 1000m de l'entrée au Goul de la Tannerie.
200m de nouvelle galerie explorée, ce qui porte la distance à 350m, toujours plein EST, profondeur maxi -122m
( Bientôt la jonction avec le grd Goul ???????? )Temps total de plongée 6h40 dont 23mn passées à plus de -120m, et un peu moins de 350mn de déco.
Plongée réalisée en bi Joki avec scooter UV-26 silent submersion et VR3 CNPSUn grand Merci à mon plongeur d'assistance, Baptiste Bénédittini, en recycleur CCR fait maison ( made in henri ) qui est resté plus de 4h avec moi pendant ma décoCR bientôt disponible sur le site de la CNPS, lors de sa prochaine mise à jour
http://souterraine.ffessm.fr/Quelques photos du Goul de la Tannerie ( Photo R. HUttler - GEOKARST )
Goul de la Tannerie
Suite Exploration Galerie Brasey28 juin 2008
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Report en surface
Plan général
Galerie de droite a l'entrée (jonction probable avec l'aven de la voie ferrer)
Coupe et plan jusqu'au carrefour
Galerie inférieur aval
Galerie Latéral de 430m à 730m
Coupe et plan avec la galerie parallèle
Plan et coupe de 0 à -72m
Plan du puits
Coupe de 0 à -82m
Coupe de 0 à -165m
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